IPSOS, REFALO Véronique Refalo, TETAZ Alice
Evolutions des conditions de travail et consommation de substances psychoactives en période d'épidémie
IPSOS, MILDECA, 2020-11, 88 p.
Depuis le premier confinement instauré en mars dernier, l’isolement au travail, l’augmentation des objectifs en matière de performance ainsi que la charge de travail ont joué un rôle dans l’augmentation des consommations de substances psychoactives.C’est ce que montre l’enquête publiée ce jour par la MILDECA et ses partenaires.
Educalcool
Alcool, alzheimer et autres troubles neurocognitifs majeurs
Educalcool, 2020, 11 p.
La consommation modérée d’alcool (entre un et sept verres par semaine) pourrait prévenir les troubles neurocognitifs, tandis que les effets d’une consommation variant entre huit et 14 verres par semaine semblent nuls sur ces mêmes troubles. À l’opposé, le risque de développer des maladies neurodégénératives augmenterait pour les personnes qui ne respecteraient pas les limites de consommation recommandées. Enfin, lorsque les premiers symptômes de troubles neurocognitifs apparaissent, les effets potentiellement positifs d’une consommation modérée disparaissent. Telles sont les conclusions de la publication d’Éduc’alcool intitulée « Alcool, Alzheimer et autres troubles neurocognitifs ».
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Les interventions de renoncement au tabac chez les fumeurs présentant des troubles mentaux ou des troubles liés à l’utilisation de substances
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 2020, 75 p.
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) vient de publier une nouvelle synthèse des connaissances intitulée Les interventions de renoncement au tabac chez les fumeurs présentant des troubles mentaux ou des troubles liés à l’utilisation de substances. Voici les principaux constats tirés de l’examen de la littérature scientifique : Chez les fumeurs souffrant ou ayant souffert de dépression, le soutien cognitivo-comportemental comportant des composantes spécifiques à la dépression augmente le taux de renoncement au tabac; le bupropion serait efficace chez les fumeurs avec des antécédents de dépression. Chez les fumeurs aux prises avec un trouble mental grave (schizophrénie, troubles psychotiques, trouble bipolaire ou syndrome de stress posttraumatique), les trois classes de médicaments d’aide à l’arrêt tabagique sont efficaces à trois mois : thérapie de remplacement de la nicotine (TRN), bupropion et varénicline. La varénicline serait efficace à long terme. Quant aux personnes avec un trouble lié à l’utilisation de substances, autant de l’alcool que des autres drogues, la TRN est une médication qui augmente le taux de renoncement au tabac alors que le bupropion et la varénicline ne seraient pas efficaces. Le counseling associé à une TRN est également une intervention qui aiderait cette clientèle à cesser de fumer, mais le counseling seul ne serait pas efficace.
Observatoire Vies numériques. Centre de référence en santé mentale (CRéSaM), MINOTTE Pascal
Adolescence,médias sociaux & santé mentale
Centre de référence en santé mentale (CRéSaM), note, n°4, 2020,37 p.
Les médias sociaux font l’objet d’un investissement important de la part des adolescents. Cette note est destinée à donner du sens à cette observation et à résumer ce que l’on sait de l’impact de ce phénomène sur la santé mentale des jeunes.
HUYNH Christophe, ROCHETTE Louis, PELLETIER Éric (et al.)
Portrait des troubles liés aux substances psychoactives : troubles mentaux concomitants et utilisation des services médicaux en santé mentale
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 2020,16 p.
Chez certaines personnes, la consommation excessive ou chronique de substances psychoactives peut mener à l’émergence de troubles liés aux substances (TLS)1. Il est ici question de la consommation d’alcool, de cannabis, des drogues déclarées illicites ou de médicaments ayant un effet sur le système nerveux central.
BONNET Nicolas, CORNIBERT Anne-Cécile, BEAUVILLIER Émilie (et al.)
Tabagisme & santé mentale. Ce qu'il faut savoir, ce qu'il faut faire
RESPADD, 2020, 46 p.
Ce guide entend favoriser la diffusion des bonnes pratiques en tabacologie (ce qu’il faut savoir – ce qu’il faut faire) fondées sur les données de la recherche et les savoirs expérientiels, à l’attention des professionnels qui accompagnent les personnes atteintes de troubles psychiatriques.
GODEAU Emmanuelle, SPILKA Stanislas, EHLINGER Virginie (et al.)
Comportements de santé et bien-être des élèves de 11, 13 et 15 ans - HBSC et EnCLASS France 2018
EHESP, 2020-05, 12 p.
Afin d’améliorer les connaissances sur la santé des adolescents, l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) mise en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) interroge régulièrement un large échantillon de jeunes élèves de 11, 13 et 15 ans, âges critiques en matière de comportements de santé. En 2018, plus de 227 000 élèves scolarisés dans 44 pays ou régions en Europe et au Canada ont ainsi répondu à un questionnaire sur ces sujets : santé mentale, vécu scolaire, bien-être social, comportements alimentaires, usages de substances psychoactives ou utilisation des technologies numériques... Les principaux résultats sont présentés dans une synthèse en français qui fournit des points de comparaison pour la France sur ces différentes thématiques de l’enquête HBSC.
Consulter le document sur le site de l'OFDT
SEITENFUS Lucas, GÜR Nathalie
Soutenir les frères et sœurs d’un·e jeune dépendant·e
Addiction Suisse, 2019, 15 p.
Les frères et sœurs de jeunes qui présentent une consommation problématique de substances psychotropes sont souvent seuls avec leur souffrance. Ils risquent de présenter des troubles psychiques ou de développer eux-mêmes des consommations problématiques. Ce document fournit des pistes aux parents pour permettre à tous les membres de la famille de se développer le mieux possible
Mc NEILL Ann, BROSE Leonie, CALDER Robert (et al.)
Le vapotage en Angleterre: une mise à jour des données probantes
Public health England, 2020-03, 217 p.
Il s'agit du sixième rapport d'une série de rapports indépendants commandés par Public Health England pour résumer les preuves sur les cigarettes électroniques afin d'éclairer les politiques et les réglementations. Malgré la réduction de la prévalence du tabagisme, le tabagisme demeure la principale cause de décès et de maladies évitables et l'une des principales causes d'inégalités en matière de santé. Ainsi, des dispositifs alternatifs d'administration de nicotine moins nocifs pourraient jouer un rôle crucial dans la réduction de ce fardeau pour la santé.
Consulter le document sur le site de Public health England (en anglais)
PROTAIS Caroline, MILHET Maitena, DIAZ-GOMEZ Cristina
APROCHES - Les Addictions dans le programme un chez soi d’abord
Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 2019, 71 p.
Afin d’explorer les problématiques liées aux usages de substances dans le cadre du programme « Un chez soi d’abord », l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies a réalisé en 2018 l’étude APROCHES, en partenariat avec l’université Aix-Marseille (EA3279) et le CREAI-Midi-Pyrénées (Centre régional d’études, d’actions et d’informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité). Ce programme propose aux personnes souffrant de troubles psychiques sévères qui sont sans abris, un logement en tant que locataire, accompagné d’un suivi régulier par une équipe pluridisciplinaire. Conduite en réponse à l’appel à projets général 2016 - volet Prévention, de l’IReSP, cette recherche s’est attachée à caractériser la population des consommateurs à risque d’une part et à éclairer les effets du dispositif sur les usages de produits en les reliant à l’expérience et aux trajectoires de vie des personnes d’autre part. Le volet quantitatif de la recherche a reposé sur une étude randomisée réalisée auprès de 703 personnes. Des entretiens semi‐directifs approfondis ont par ailleurs été menés auprès de 23 personnes volontaires. Dans un contexte où le déploiement du programme « Un chez soi d’abord » sur le territoire a été décidé, ambitionnant l’ouverture de 20 sites offrant 2 000 places d’ici à 2023, cette recherche met en évidence que l’approche globale du programme a clairement sa place dans la gamme des réponses sanitaires proposées. « Un chez soi d’abord » permet d’améliorer non seulement la situation des personnes en grande précarité mais aussi leurs problématiques addictives en prenant en compte les dynamiques générales dans lesquelles les bénéficiaires sont inscrits.