Opinionway
Connaissances des Français sur le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale
Opinionway, 2020-09, 30 p.
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Sovape
Grossesse et vapotage
Sovape, 2020-06, 9 p.
La prévalence du tabagisme avant la grossesse en France est d’environ 30 %, selon les données de Santé Publique France. Ce taux de tabagisme évolue au cours de la grossesse de 20 à 24 % au 1er trimestre pour baisser entre 14 et 20 % au 3e trimestre de la grossesse. Moins de la moitié (45,8%) des femmes fumeuses avant d’être enceintes réussissent à arrêter de fumer durant leur grossesse.
Mc NEILL Ann, BROSE Leonie, CALDER Robert (et al.)
Le vapotage en Angleterre: une mise à jour des données probantes
Public health England, 2020-03, 217 p.
Il s'agit du sixième rapport d'une série de rapports indépendants commandés par Public Health England pour résumer les preuves sur les cigarettes électroniques afin d'éclairer les politiques et les réglementations. Malgré la réduction de la prévalence du tabagisme, le tabagisme demeure la principale cause de décès et de maladies évitables et l'une des principales causes d'inégalités en matière de santé. Ainsi, des dispositifs alternatifs d'administration de nicotine moins nocifs pourraient jouer un rôle crucial dans la réduction de ce fardeau pour la santé.
Consulter le document sur le site de Public health England (en anglais)
Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA)
L’essentiel sur… Alcool, tabac, cannabis et grossesse
Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), 2019, 4 p.
Plus de 750 000 enfants sont nés en France en 2018. 1 sur 1000 est né avec un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) complet, et 1 sur 100 souffre ou souffrira de troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) directement liés à la consommation d’alcool durant la grossesse. Les conséquences se caractérisent par des difficultés d’apprentissage, des troubles de la mémoire ou du comportement ainsi que par une plus grande vulnérabilité au risque d’addiction au cours de la vie. Ainsi en France, près de 500 000 personnes vivraient avec des symptômes variés. és à la consommation d’alcool de leur mère au cours de la grossesse. La consommation d’alcool pendant la grossesse représente ainsi la première cause de handicap mental non génétique et d’inadaptation sociale de l’enfant en France.Les études scientifiques prouvent que la consommation de tabac durant la grossesse augmente de trois fois le risque de mort fœtale in utero au début de la grossesse ainsi que le risque de naissance prématurée. La consommation de tabac a également des effets négatifs sur la taille et le poids des nouveau-nés.Les dommages d’une exposition du fœtus au cannabis sont également bien documentés avec des effets à la naissance tels qu’un poids plus faible mais aussi des conséquences plus tardives durant l’enfance ou l’adolescence liés à l’action du cannabis sur le cerveau et aux troubles du neuro-développement qu’il cause. Il ne s’agit pas d’adopter un discours moralisateur, hygiéniste ou culpabilisant, mais de mieux informer les futurs parents et leur entourage, dès le projet de grossesse, de soutenir la formation des professionnels et d’offrir un accompagnement adapté aux femmes en difficulté avec leur consommation et aux enfants nés après une exposition durant la grossesse.
À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’alcoolisation fœtale, le 9 septembre prochain, Santé publique France sensibilise les femmes et leur entourage aux différents risques liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Depuis 2015, les campagnes recommandent, par précaution, de s’abstenir de consommer toute boisson alcoolisée pendant la grossesse. Dans cette perspective, l’entourage peut être d’un très grand soutien aux femmes concernées.
Agence régionale de santé (ARS) Normandie
Déclinaison régionale du plan national de lutte contre le tabac (PNLT) 2018 – 2022. Actualisation du programme régional de réduction du tabagisme (P2RT) 2016 - 2019 Normandie
Agence régionale de santé (ARS) Normandie, 2019, 47 p.
La déclinaison régionale du PNLT, le P2RT, élaboré par l’ARS est un levier majeur pour l’amélioration de la santé des normands et la réduction des Inégalités Sociales et Territoriales de Santé (ISTS). Ce levier est souvent ignoré au motif de la non gravité relative du tabagisme (face à l’alcool ou aux drogues, face à une problématique psychiatrique, face aux risques liés au stress d’un sevrage lors d’une grossesse, face au traitement d’un cancer…)...
Santé publique France, NAASSILA Mickaël, ARWIDSON Pierre (et al.)
Alcool : un impact sur la santé, même à faibles doses
Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n° 10-11, 2019-03, pp. 175-195
Sommaire : Alcool : un impact sur la santé, même à faibles doses; évolution du discours public en matière de consommation d’alcool en France; nouveau repère de consommation d’alcool et usage : résultats du Baromètre de Santé publique France 2017; disputes avec le conjoint, violences verbales et consommation d’alcool pendant la grossesse chez les femmes : données de la cohorte nationale représentative Elfe; du message de prévention « Zéro alcool pendant la grossesse » à l’échange singulier : les sollicitations des femmes à Alcool Info Service.
Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), MUTATAY Carine
Résultats de l’enquête Ad-femina
Tendances, n°130, 2019-03, 6 p.
La question de l’amélioration du soin et de l’accompagnement des femmes usagères de drogues connaît une attention croissante de la part des pouvoirs publics comme des praticiens mais les données concernant les réponses apportées sont encore parcellaires. Afin de renforcer les connaissances sur ces sujets, l’OFDT a lancé, début 2018, l’enquête Ad-femina s’adressant, via un questionnaire auto-administré en ligne, aux centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), aux centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) ainsi qu’aux équipes de liaison et de soins en addictologie (ELSA) et aux différents services hospitaliers. L’ensemble de ces professionnels étaient invités à décrire les actions développées en direction des publics féminins l’année précédente. Au total, 338 structures en addictologie, soit 26 % du total, ont répondu et un quart (80) ont été en mesure de décrire des activités menées en 2017. Les principaux résultats sont publiés, à l’occasion de la journée internationale des femmes, dans un numéro de Tendances. Ad-femina permet de distinguer deux types de dispositifs : ceux d’abord orientés vers l’accompagnement de la maternité et l’aide à la parentalité, et les entités se fixant comme priorité le traitement des vulnérabilités observées aux plans physique, psychologique et social chez les femmes reçues. Si l'enquête met en lumière le rôle de ces accueils concernant l’aide à l’insertion ou l’accompagnement socio-administratif ainsi que l’aide socio-éducative, elle montre également combien les thématiques en lien avec la revalorisation de l’image de soi des usagères sont au cœur des enjeux. Enfin, Ad-femina insiste sur les efforts des structures concernées pour conduire un travail d'information en direction des bénéficiaires potentielles mais aussi des réseaux de soins locaux, afin de favoriser la coordination inter-secteurs.
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Santé publique France, ANDLER Raphaël, COGORDAN Chloé (et al.)
Baromètre santé 2017. Consommations d’alcool et de tabac durant la grossesse
Santé publique France, 2018, 8 p.
L'objectif principal de cette étude est d’estimer les consommations d’alcool et de tabac des femmes enceintes à partir des données de l’enquête Baromètre santé 2017, et cela en étudiant deux indicateurs différents, recueillis auprès de deux populations distinctes : a) les consommations lors de la dernière grossesse déclarées par les mères d’enfants de cinq ans ou moins b) les consommations des femmes enceintes au moment de l’enquête. Les informations et conseils spécifiques donnés par le médecin ou la sage‑femme pendant la grossesse seront également étudiés. Par ailleurs, deux modules du questionnaire permettent d’apporter un éclairage à la problématique sous différents angles : la consommation des femmes en âge de procréer et la connaissance du pictogramme «femme enceinte» obligatoirement apposé sur toute boisson alcoolisée. Ils feront l’objet d’un encadré.
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