Veille addictions

Addictions. Le travail sous influence

Coordination des associations régionales en addictologie Nord – Pas-de-Calais. Addictions. Le travail sous influence. in : les cahiers de l’addictologie Nord – Pas-de-Calais, n°4, 2012, 15 p.

Voir le document sur le site issuu.com

 

Alcool au travail : comment en parler ?

 

Pour illustrer la problèmatique de l'alcool au travail, le site d' Addiction Suisse propose des séquences vidéo décrivant des situations concrètes et les réactions possibles.

Voir le document sur le site d'Addiction Suisse

Prévenir les addictions liées au travail

Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA)., Fauquenot B. Prévenir les addictions liées au travail. in : Addictions, n° 38, juin 2012, pp 16-17.

Longtemps restée sujet tabou, la «souffrance au travail» fait aujourd’hui l’objet de nombreux colloques ou émissions. Emblématique de cette souffrance, la consommation de produits psychotropes semble en augmentation.

Voir le document sur le site de l’ANPAA

Déterminants sociaux des consommations d’alcool dans la cohorte GAZEL

Gay Zins M. Déterminants sociaux des consommations d’alcool dans la cohorte GAZEL. Paris : Université Paris XI. École Doctorale 420 de Santé Publique Paris Sud 11, Paris Descartes, 2011, 136 p.

Les travaux présentés concernent essentiellement l'étude de certains déterminants sociaux des consommations d'alcool. Il s'agit d'analyser comment certains aspects des circonstances de vie, de travail et l'environnement social peuvent influencer ce comportement et modifier les consommations d'alcool au cours du temps. Ces analyses ont été menées dans la cohorte Gazel, composée de plus de 20 000  sujets(15 000 hommes et 5 000 femmes) employés d'EDF‐GDF et âgés de 35 à 50 ans à l'inclusion en 1989. Les déterminants étudiés sont les conditions de travail, le statut marital des femmes et les changements de statut au cours de la vie, ainsi que le passage à la retraite. Globalement, on observe que l'environnement professionnel, familial et social sont des déterminants de l'évolution des habitudes de consommation, et jouent un rôle souvent socialement différencié, les différentes catégories sociales ne se comportant habituellement pas de la même façon dans des situations comparables.

Voir le document sur le site http://tel.archives-ouvertes.fr

Comment agit le cannabis sur la mémoire de travail ?

Institut national de la sante et de la recherche médicale (INSERM). Comment agit le cannabis sur la mémoire de travail ?. Paris : Institut national de la sante et de la recherche médicale (INSERM), mars 2012, 2 p.

La détérioration de la mémoire de travail est observée chez les personnes ayant consommé des drogues à base de cannabinoïdes, ces composés que l'on retrouve dans la feuille et la fleur de cannabis. L'équipe de Giovanni Marsicano, chargé de recherche Inserm à l'unité Inserm 862 "Neurocentre Magendie" à l'université Bordeaux Segalen en collaboration avec l'equipe de Xia Zhang à l'université de Ottawa (Canada), vient de découvrir par quel mécanisme ces substances agissent sur la mémoire de travail. Les chercheurs ont montré pour la première fois que l'effet délétère des cannabinoïdes sur la mémoire de travail s’exerce via leurs récepteurs localisés sur les cellules gliales, des cellules du cerveau très nombreuses mais peu étudiées. Cet effet est associé à une diminution des connexions neuronales dans l'hippocampe, la zone qui coordonne les processus de mémoire de travail.

Voir le document sur le site de l'INSEM

Médecins du travail/médecins généralistes : regards croisés

Menard C., Demortière G., Durand E. et al. Médecins du travail/médecins généralistes : regards croisés. Saint-Denis : INPES, 2012, Coll. "Etudes santé", 194 p.

l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et la Société de médecine du travail de l’Ouest de l’Île-de-France (SMTOIF) partagent dans cet ouvrage leurs champs d’études et de réflexion. Son objectif est de rendre compte de l’activité des professionnels de santé dans le champ de la santé au travail au travers de deux études distinctes mais complémentaires. La première, réalisée et financée par l’Inpes, l’INRS et la SMTOIF, porte sur l’implication des médecins du travail dans le champ de la santé publique, et plus particulièrement des pratiques addictives. La seconde, réalisée et financée par l’Inpes, analyse les opinions et pratiques des médecins généralistes en santé au travail.

Voir le document sur le site de l'INPES

Focus vidéo sur les dépendances au travail

La question de l’alcool au travail fait depuis longtemps l’objet de reportages télévisés. Dès 1956, les entreprises, pour lutter contre la consommation du traditionnel litron, proposent gratuitement ou pour un prix modique des boissons « hygiéniques ».  La problématique de la drogue fait son apparition bien plus tard. En 1988, les sujets télévisés évoquent la pratique de tests anti-drogue lors du processus d’embauche. Il faut attendre 2004 pour que le lien entre stress au travail et prise de drogue, notamment de médicaments mais aussi de cocaïne, soit fait.
Voir le focus vidéo sur le site de l’INA

Des substances psychoactives plus consommées dans certains secteurs de travail

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) publie les premiers résultats de son Baromètre santé consacré aux consommations de substances psychoactives en milieu professionnel. Pour la 1ère fois en 2010, un volet du Baromètre santé de l’Inpes est consacré à ce thème, il permettra désormais d'observer les évolutions dans le temps.

Voir le document sur le site de l'INPES

Repères pour une politique de prévention des risques liés à la consommation de drogues en milieu professionnel. Stupéfiants, alcool

Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT)., Direction générale du travail (DGT).,  Institut national de recherche et de sécurité (INRS)., Colliat E., Massacret M. Repères pour une politique de prévention des risques liés à la consommation de drogues en milieu professionnel. Stupéfiants, alcool. Paris : La documentation française, 2012, 70 p.

La consommation de drogues peut, en raison des effets associés de ces substances psychoactives, modifi er le comportement du salarié dans le temps et sur les lieux du travail, y compris si cette consommation a lieu lors de la vie personnelle. La prestation de travail peut se trouver altérée et le salarié devenir potentiellement une source de danger pour lui-même, ses collègues, les tiers et/ou les biens de l’entreprise. L’obligation à la charge de l’employeur d’assurer une sécurité effective dans l’entreprise le conduit nécessairement à se saisir de cette problématique. En ce domaine, au croisement de plusieurs obligations et libertés fondamentales, l’action disciplinaire ne saurait suffi re. En effet, si le contexte professionnel peut dans certains cas être à l’origine d’une consommation de drogues, cette consommation peut aussi être le fait d’un comportement individuel relevant totalement de la vie personnelle, sans lien avec la relation de travail. C’est pourquoi l’action préventive, réponse collective et non stigmatisante à ce risque particulier, doit être privilégiée, en lien avec le service de santé au travail. Cette action de prévention et de gestion des risques professionnels liée aux drogues illicites ne pourra porter ses fruits que si elle est menée en accord avec l’ensemble des acteurs.
Voir le document sur le site http://www.travailler-mieux.gouv.fr

Guide pour les infirmiers de santé au travail. Drogues licites ou illicites, parlons en !!!

Réseau des intervenants en addictologie hauts normands (RIAHN). Guide pour les infirmiers de santé au travail. Drogues licites ou illicites, parlons en !!! . Rouen : Réseau des intervenants en addictologie hauts normands (RIAHN), 2011, 23 p.

Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins des infirmières de santé au travail. Parler consommation de drogues, qu’elles soient licites ou illicites, n’est pas chose facile. La peur d’être maladroit, de blesser, de faire fausse route, le déni de l’usager font partie des freins verbalisés par les professionnels. Dans le monde du travail, l’alcoolisation de certains salariés est une préoccupation majeure. Ne rien faire serait préjudiciable non seulement à l’entreprise mais également au salarié.

Télécharger le document sur le site du RIAHN