DANTONY Emmanuelle, UHRY Zoé, BOSSARD Nadine (et al.)
Survie nette conditionnelle chez les personnes atteintes de cancer en France métropolitaine. Étude réalisée à partir des données du réseau français des registres des cancers (FRANCIM)
Santé publique France, Institut national du cancer (INCa), 2018-12, 86 p.
L'INCa (Institut national du cancer) publie une grande étude portant sur les 15 tumeurs solides les plus fréquentes chez les femmes et les 17 tumeurs solides les plus fréquentes chez les hommes (données des registres des cancers métropolitains pour la période 1989-2013). L'approche méthodologique utilisée repose sur la modélisation du taux de mortalité en excès permettant le calcul d'une survie nette conditionnelle. Classiquement l'estimation de la survie nette ( 1, 3, 5 ou 10 ans après le diagnostic) est celle qui serait celle observée si la seule cause de décès possible était leur cancer. La survie cumulée, elle, rassemble en seul indicateur les survies aux différentes périodes classiques. La survie nette conditionnelle est un indicateur dynamique, complémentaire de la survie nette, qui apporte un éclairage différent sur la survie des patients en appréciant l'évolution de leur probabilité nette de décès par cancer en fonction du temps écoulé depuis le diagnostic.
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