Veille cancer

Les traitements du cancer invasif du col de l’utérus

Institut national du cancer (InCA). Les traitements du cancer invasif du col de l’utérus. Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer (InCA), 2011, 82 p.

Ce guide présente la prise en charge des formes invasives des cancers du col de l’utérus. Il explique les traitements proposés, la façon dont ils sont choisis, leurs buts, leur déroulement, leurs effets secondaires. Il décrit le rôle des différents professionnels que le patient rencontre. Il aborde aussi les conséquences immédiates de la maladie sur la vie quotidienne : activité professionnelle, aides à domicile, mise en ALD (affection longue durée), soutien psychologique, rôle des proches…

Voir le document sur le site de l’InCA

 

Programme de dépistage du cancer du sein en France : résultats 2007-2008, évolutions depuis 2004

Lastier D, Salines E, Danzon A. Programme de dépistage du cancer du sein en France : résultats 2007-2008, évolutions depuis 2004. Saint-Maurice: Institut de veille sanitaire; 2011, 12 p.

Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé en 2004. Il comprend un examen clinique et deux mammographies par sein interprétées par un premier radiologue, suivis si nécessaire d’un bilan de diagnostic immédiat, ainsi qu’une seconde lecture systématique des clichés normaux. Entre 2004 et 2008, le nombre de femmes dépistées est passé de 1 621 000 à 2 288 192 ce qui correspond à un taux de participation qui a progressé de 40 à 52,5 %. Les résultats d’évaluation précoce du programme sont présentés pour 98 départements sur 100.

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JEUDI 19 MAI Journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau

La 13^ème Journée Nationale de prévention et de dépistage anonyme et gratuit des cancers de la peau, organisée par le Syndicat National des Dermatologues et Vénéréologues, est placée sous le haut patronage du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé et bénéficie du soutien de l’Institut National du Cancer (INCa). http://www.e-cancer.fr 

Pour informer le public, et afin d’utiliser les nouveaux médias ayant une audience auprès des jeunes pour les sensibiliser aux facteurs de risque, la Journée fait peau neuve cette année avec le lancement d’une application i-phone téléchargeable gratuitement : « Soleil risk » qui permettra d’obtenir les indices UV des endroits où l’on se trouve, grâce à un partenariat avec Météo France, d’avoir accès à des conseils de prévention adaptés et aux coordonnées des centres de dépistage les plus proches.
Une page Facebook relaiera également l’information et permettra d’ouvrir des discussions et témoignages. 

Un numéro vert le 3015 (appel gratuit depuis un poste fixe, actif à partir de début mai) est mis en place par MAAF Assurances partenaire de l’opération, pour permettre à tous d’obtenir les coordonnées des centres de dépistage. 

Cette année, les dermatologues organisent une nouvelle action dans le cadre de l’évènement afin de développer des réseaux (loi H.P.S.T.) et d’assurer le meilleur service rendu au patient ; il s’agit de formations régionales au dépistage des cancers de la peau pour les médecins généralistes, adossées à un support réalisé et édité par les membres du Syndicat sous la forme d’un CD-rom.

Le dépistage en région :

Seine maritime :

Espace santé
55 bis rue Gustave Flaubert
76600 LE HAVRE
9h-15h

Hôpital Charles Nicolle
Service de dermatologie
1 rue de Germont
76000 ROUEN
9h-12h et 14h-17h

Espace Claudie-André Dehays
Rue des Chouquettes
76190 YVETOT
9h-12h et 14h-17h

AMSN
Normandie 2
55 rue Amiral Cécile
76100 ROUEN
rendez-vous au 02 76 08 12 50
9h-12h et 14h-16h30

AMSN
155 rue Louis Blériot
Zone Brétèque
76230 BOIS GUILLAUME
rendez-vous au 02 76 08 12 00
9h-12 et 14h-16h30

 

Eure

Unité territoriale d'action sociale
11 rue de la Bruyère
27000 EVREUX
9h-12h

 

En savoir plus sur le site du Syndicat National des Dermatologues Vénéréologues

Séléction bibliographique sur le cancer

une cinquantaine d’ouvrages triés sur le volet traitant de tous les aspects du cancer.

Consulter la séléction sur le blog de la rédaction de Contact santé

Evaluation du programme de dépistage du cancer colorectal. Taux de participation au programme de dépistage organisé du cancer colorectal 2009-2010

Institut de veille sanitaire (InVS).Evaluation du programme de dépistage du cancer colorectal. Taux de participation au programme de dépistage organisé du cancer colorectal 2009-2010. Saint-Maurice :  Institut de veille sanitaire (InVS). [en ligne]. 28 février 2011. http://www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/cancers_depistage/participation_depistage_colorectal_2009_2010.htm. (page consultée le 16 mars 2011).

Le dépistage organisé du cancer colorectal a été généralisé à tout le territoire français en 2008. Le dépistage est coordonné au niveau local par une structure de gestion (une structure pour un ou plusieurs départements, au total 89 structures de gestion pour 99 départements). Les taux de participation, calculés pour les années 2009 et 2010, sont présentés dans ce document.

Voir le document sur le site de l’InVS

Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en Bretagne : enjeux et faisabilité

Le Meut P., Deleplace A., Poggi P et al. Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en Bretagne : enjeux et faisabilité. Paris : Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), 2009, 28 p + ann.

En France, le cancer du col de l’utérus tue 900 femmes par an. Il n’existe pas, en France, de dépistage organisé de ce cancer, comme c’est le cas pour le cancer du sein ou le cancer colo-rectal. Pourtant, plusieurs pays européens ont mis en place des dépistages organisés du cancer du col de l’utérus, qui ont fait leurs preuves en termes de baisse de l’incidence et de la mortalité liées à cette pathologie. En France, quatre départements pilotes ont mis en œuvre un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Il en résulte une meilleure couverture de la population ainsi qu’une amélioration de la qualité de l’analyse des frottis. La DGS ne semble pas retenir le scénario d’un dépistage national, mais l’INCa a lancé en 2009 un appel à projets pour sélectionner trois nouveaux départements pilotes. Le Finistère est le seul département breton y ayant répondu. Actuellement, le dépistage individuel est assez largement répandu, mais mal réparti. Certaines femmes font des frottis inutiles car répétés trop souvent, tandis que d’autres femmes en font rarement voire jamais. L’intérêt d’un dépistage organisé est de mieux cibler les populations traditionnellement sous dépistées (femmes précaires, femmes vivant en milieu rural, femmes ménopausées).

Voir le document sur le site de l’EHESP

Cancer du col de l’utérus : la HAS recommande un dépistage organisé au niveau national

Haute autorité de santé (HAS). Cancer du col de l’utérus : la HAS recommande un dépistage organisé au niveau national. Saint-Denis La Plaine : Haute autorité de santé (HAS). [en ligne]. Février 2011. http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1015771/cancer-du-col-de-luterus-la-has-recommande-un-depistage-organise-au-niveau-national. (page consultée le 7 février 2011).

Le dépistage individuel, ou spontané, par frottis cervico-utérin (FCU) réalisé tous les trois ans, entre 25 et 65 ans, a atteint ses limites. Son taux de couverture stagne à 57 % depuis plusieurs années, avec de fortes disparités économiques et géographiques. Alors que la France enregistre encore 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus invasifs et 1 000 décès chaque année, seuls 10 % des femmes concernées bénéficient d’un FCU dans l’intervalle recommandé. Et 50 % des femmes sont peu ou pas du tout dépistées.

Voir le document sur le site de l’HAS

Dépistage des cancers et populations en situation de précarité. Facteurs de participation et de non participation aux dépistages

Comité Féminin pour la prévention et le dépistage des cancers d'Ille-et-Vilaine. de Saint Jean., Le Page R., Quémeneur E., Durand G., Denis M. Dépistage des cancers et populations en situation de précarité : conception, mise en oeuvre et évaluation d’une action exploratoire de sensibilisation. Evaluation qualitative des facteurs de participation et de non participation aux dépistages. Montgermont : Comité Féminin d'Ille-et-Vilaine, 2009, 81 p.

Depuis leur création, le Comité Féminin d'Ille-et-Vilaine et la structure de gestion ADECI 35 se mobilisent pour améliorer la participation des populations aux campagnes organisées de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal. Outre l’organisation classique des campagnes, la mobilisation des médecins, la diffusion d’informations, l’envoi de lettres d’invitation auprès des populations…, les associations organisent des actions de mobilisation spécifiques qui peuvent prendre différentes formes. Des expériences de terrain ont permis au Comité Féminin d’enregistrer des demandes d’informations émanant d'associations caritatives (les Restos du Coeur, le Secours Catholique, le Secours Populaire...). Il lui est demandé de communiquer à propos du dépistage des cancers et de sensibiliser les publics que les associations accueillent, c'est-à-dire des personnes en situation de difficultés économiques et parfois sociales. Cette population présente des spécificités de comportements vis-à-vis du système de santé : différentes études1 montrent un moindre (ou un moins adapté) recours aux soins des populations en situation de précarité. A partir de ce constat, il a semblé intéressant d’étudier au recours aux dépistages de ces populations : quelle est la place du dépistage du cancer et plus largement de la prévention dans le parcours de soins de ces personnes ? Quelle est leur situation vis-à-vis du dépistage ?

Voir le document sur le site www.comitesdepistagecancers.fr

Seine-Saint-Denis : intégrer les habitantes éloignées du dépistage du cancer du sein

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES)., Mouhoub Y. Seine-Saint-Denis : intégrer les habitantes éloignées du dépistage du cancer du sein. in : Réduire les inégalités de santé, 2010, pp 239-247

Pionnière pour le dépistage organisé du cancer du sein depuis 1999, la Seine-Saint-Denis a constaté que les femmes en situation socioéconomique défavorisée échappaient au dépistage, en dépit de tous les efforts et des dispositifs mis en oeuvre. Elle a donc créé un dispositif original de visiteurs de santé publique qui vont sur le terrain pour sensibiliser les professionnels et intervenants de première ligne : médecins, gynécologues mais aussi travailleurs sociaux, associatifs, et autres. Ces derniers bénéficient d’une formation ad hoc et d’outils d’intervention en éducation pour la santé spécialement conçus pour ce programme, qui privilégient le dialogue oral direct avec ces femmes. L’enjeu est majeur en terme de santé publique : réduire la mortalité liée à cette pathologie, réduire une très forte inégalité d’accès à la prévention. Le contact direct permet aussi de dédramatiser la mammographie et de diminuer l’anxiété des femmes face à un examen dont elles ne connaissent pas forcément la teneur. Cette action est en voie d’extension sur plusieurs communes de Seine-Saint-Denis. Comme son objectif premier est de réduire les inégalités sociales de santé et que son évaluation est favorable, il est cité en exemple dans le deuxième plan cancer présenté en 2009.

Voir le document sur le site de l’INPES

La situation du cancer en France en 2010

Institut national du cancer (InCA). La situation du cancer en France en 2010. Boulogne Billancourt : Institut national du cancer (InCA), novembre 2010, 286 p.

D’année en année, les données sur le cancer évoluent en France. Des tendances s’affinent et se confirment comme la diminution de la mortalité par cancer et les gains croissants sur l’espérance de vie après un cancer, malgré une incidence toujours en hausse. Des réalités se dessinent comme l’efficacité de la prévention d’un deuxième cancer, la construction d’un parcours de soins coordonné et adapté à chaque patient pendant et après la maladie. D’autres encore s’imposent comme la notion de guérison, le recours croissant aux thérapies ciblées et aux tests génétiques, le dynamisme de la recherche française dans le domaine du cancer. La publication par l’Institut National du Cancer de cet état des lieux annuel, qui fait suite aux deux précédentes éditions, s’inscrit désormais dans le cadre de l’action 6.1 du Plan cancer 2009-2013 qui prévoit de publier un rapport de synthèse annuel des données relatives aux cancers et des principaux indicateurs de la politique de lutte contre les cancers. Ce rapport intègre les résultats d’études et les données d’observation les plus récents fournis par les principaux producteurs et systèmes d’information dans le domaine du cancer et de la cancérologie. Il ouvre un nouveau champ, qui ne figurait pas dans les deux précédentes éditions, l’axe « Vivre pendant et après un cancer » du Plan. Il s’agit désormais d’agir pour prévenir ou atténuer les ruptures psychologiques, sociales et professionnelles que provoque encore trop souvent la rencontre avec le cancer.

Voir le document sur le site de l’INCa