Veille cancer

Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France en 2011. Rapport technique

Institut de veille sanitaire (InVS)., Institut national du cancer (INCa). Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France en 2011. Rapport technique. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire (InVS), 2011, 78 p.

L’objectif principal des projections d’incidence et de mortalité par cancer est d’estimer pour l’année en cours, le nombre de nouveaux cas de cancers (incidence) et le nombre de décès par cancer au niveau national. Les projections pour l’année 2011 sont produites à partir de l’incidence observée pour la période 1975-2006 et à partir de la mortalité observée pour la période 1975-2008. Ces projections reposent donc sur des hypothèses (des scenarii) concernant l’évolution de l’incidence entre 2006 et 2011 et l’évolution de la mortalité entre 2008 et 2011. Les tendances 2006-2011 pour l’incidence (ou 2008-2011 pour la mortalité) ne doivent donc pas être interprétées comme une réalité observée : elles ne sont que le reflet des hypothèses adoptées. Ces projections pour l’année en cours ne répondent pas à un objectif d’analyse détaillée des tendances. Pour cet objectif, une analyse spécifique est réalisée tous les 5 ans. L’étude de l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer de 1980 à 2005 est disponible sur le site de l’Institut de veille sanitaire. La prochaine analyse est prévue en 2012 et concernera la période 1980-2010.

Voir le document sur le site de l’InVS

Incidence du cancer du sein et le revenu du quartier (document canadien)

Statistique canada., Borugian MJ., Spinelli JJ.,  Abanto Z et al. L’incidence du cancer du sein et le revenu du quartier. in Statistique canada, no 82-003-X, avril 2011, 8 p.

Les taux d’incidence et de mortalité pour la plupart des maladies chroniques, y compris plusieurs types de cancer, sont plus élevés chez les personnes provenant des rangs socioéconomiques les moins élevés. Par contre, dans les pays développés, il existe peut-être un lien inverse, car chez les femmes de rang socioéconomique élevé, les taux d’incidence du cancer du sein sont plus élevés que chez les femmes de rang socioéconomique faible, et ce, même si l’on tient compte des facteurs de risque qui diffèrent selon la situation socioéconomique, notamment la parité, l’âge au moment du premier accouchement et l’utilisation d’hormones. Une seule étude précédente a examiné le risque de cancer du sein en fonction de la situation socioéconomique au Canada et elle portait sur les effets de la fumée secondaire.

Voir le document sur le site Statistique canada

Risques solaires, le « Professeur Pourquoi » explique les gestes de prévention ! Se protéger du soleil, c’est protéger sa santé

A l’approche de la saison estivale, l’Inpes lance une nouvelle campagne de prévention sur les risques solaires. Cette année, pour aller au-delà du rappel des risques et des bons gestes, l’Inpes mise sur l’implication et la responsabilisation de chacun. La campagne explique avec l’aide d’un personnage, le « Professeur Pourquoi », les raisons d’adopter les gestes de prévention.

Voir le site http://www.prevention-soleil.fr/

Incidence du cancer colorectal plus faible au Québec pour les secteurs urbains de résidence les mieux nantis (document canadien)

Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Incidence du cancer colorectal plus faible au Québec pour les secteurs urbains de résidence les mieux nantis. in : Aperçu du cancer au Québec, Volume 2, 2011, 2 p.

Les hommes et femmes du Québec urbain résidant dans les secteurs les mieux nantis ont un risque moindre de développer un CCR (cancer colorectal) que les autres. Des actions ciblées sur les comportements individuels, la création d’environnements favorables à de saines habitudes de vie et la réduction des îlots de pauvreté sont autant de cibles d’action pour réduire cette iniquité, réduire le fardeau du CCR et, par ricochet, le fardeau des autres maladies chroniques partageant les mêmes facteurs de risque.

Voir le document sur le site de l’INSPQ

Sevrage tabagique et prévention des cancers

Institut national du cancer (InCA). Sevrage tabagique et prévention des cancers. Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer (InCA), 2011, 8 p.

Le tabac est le premier facteur de risque incontestable de cancers. Ne pas commencer à fumer ou, si on a déjà commencé, arrêter de fumer est la meilleure stratégie pour réduire le nombre de cancers liés au tabac. Avec 60 000 décès par an qui lui sont imputables, dont plus de la moitié par cancers, le tabac est la principale cause de mortalité évitable, toutes pathologies confondues en France. Le risque encouru par un fumeur de développer un cancer lié au tabac dépend de trois facteurs : la consommation moyenne quotidienne de tabac, la durée du tabagisme et l’âge de début du tabagisme.

Voir le document sur le site de l’InCA

Nutrition et cancer. Légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers. Rapport d’expertise collective du groupe de travail « Nutrition et cancer »

Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travai (ANSES). Nutrition et cancer. Légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers. Rapport d’expertise collective du groupe de travail « Nutrition et cancer ». Maison-Alfort : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travai (ANSES), 2011, 75 p.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publie ce 26 mai 2011 un rapport d’expertise intitulé « Nutrition et cancer : légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers ». Ce rapport précise les niveaux de preuve scientifique établis pour différents facteurs nutritionnels pouvant intervenir dans la prévention des cancers, et formule plusieurs recommandations. Il met en évidence qu’il n’existe pas d’aliment ou de nutriment « anticancer » en soi.

Télécharger sur le site de l’ANSES

Séléction bibliographique sur le cancer

une cinquantaine d’ouvrages triés sur le volet traitant de tous les aspects du cancer.

Consulter la séléction sur le blog de la rédaction de Contact santé

Cancers et tabac

Institut national du cancer (INCa).Cancers et tabac.Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer (INCa), 2011, 8 p.

Avec près de 37 000 décès par cancers qui lui sont imputables en 2006, la consommation de tabac est de loin le principal facteur de risque évitable de cancer en France. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a reconnu une relation de causalité entre la consommation de tabac et de nombreux cancers (poumon, cavité buccale, etc.), et a estimé qu’en 2000 le tabac avait été responsable de 33 % des décès par cancers chez l’homme et de 10 % chez la femme.

Voir le document sur le site de l’INCa

Risques de cancers et produits du tabac « sans fumée »

Institut national du cancer (INCa). Risques de cancers et produits du tabac « sans fumée ». Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer (INCa), 2010, 4 p.

Le terme de « produits de tabac sans fumée » désigne le tabac « à priser » ou « à chiquer ». La consommation de tabac sans fumée a été pendant longtemps très répandue dans le monde. Dans certaines régions du monde, elle demeure encore la forme la plus répandue du tabagisme. La cancérogéncité des produits du tabac sans fumée est prouvée : ils sont à l’origine de cancers des voies aérodigestives supérieures, de l’oesophage, et du pancréas (OMS, 2006).Par ailleurs, les produits du tabac sans fumée, consommés majoritairement par les jeunes, sont fortement addictifs et conduisent à la consommation de produits à fumer.

Voir le document sur le site de l’INCa

Risque de cancers et cannabis

Institut national du cancer (INCa)., Deutsch L. Risque de cancers et cannabis. Boulogne-Billancourt: Institut national du cancer (INCa), 2010, 2 p.

D’après une étude menée en 2006 1, la fumée d’un joint est beaucoup plus toxique que celle du tabac. Sa consommation fait inhaler six à sept fois plus de goudrons et demonoxyde de carbone que la cigarette.

Voir le document sur le site de l’INCa