Institut de veille sanitaire (InVS). Intérêt des données d’affections de longue durée 1997-2008 pour la surveillance nationale des tendances récentes de l’incidence des cancers en France. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire (InVS), 2011, 37 p.
Cette étude présente les évolutions nationales du taux de mise en affection de longue durée (ALD) des Caisses d’assurance maladie de 1997 à 2008 pour 24 localisations cancéreuses.
Plan cancer 2009-2013. 2d rapport d'étape au Président de la République. Boulogne-Billancourt : Inca, décembre 2010, 124 p
Le deuxième rapport d’étape du plan cancer 2009-2013 vient d’être remis au Président de la République, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer. Chaque semestre, l’état d’avancement est en effet évalué par le comité de pilotage du plan cancer, présidé par le Directeur Général de la Santé, Didier Houssin. Pour la fin de l’année 2010, ce rapport d’étape fait état d’un avancement des mesures conforme aux prévisions. Au niveau du soutien à la recherche, notamment, 117 projets sur le programme hospitalier de recherche clinique ont été financés. Au niveau de la prévention, l’accent a été mis sur la lutte contre le tabagisme, cause évitable majeure des cancers, avec des actions visant à réduire les inégalités sociales face au tabagisme. Sont également à relever les efforts menés du côté de l’information sur les cancers, avec, notamment, la création d’une plate forme Cancer info, ainsi que la diffusion de guides d’information. Enfin, en perspective des défis démographiques, les effectifs de formation des professionnels de la cancérologie ont été augmentés. Le rapport présente également les grandes mesures programmées pour 2011, dès lors préparées et engagées.
Voir le rapport sur le site du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé
L'Institut National du Cancer lance Cancer info, le service d'information de référence sur les cancers dédié aux personnes malades et à leur entourage
L'Institut National du Cancer et le Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé lancent, en partenariat avec la Ligue nationale contre le cancer, Cancer info, la plateforme d'information médicale et sociale de référence sur les cancers, à destination des personnes malades et de leur entourage.
Dans le cadre de la mesure 19.5 du Plan cancer 2009-2013, qui prévoit de « rendre accessible aux patients une information de référence sur les cancers afin d'en faire des acteurs du système de soins », Cancer info a pour vocation d’apporter des réponses et d’accompagner les patients et leurs proches aux étapes clés de la maladie, en complément de leurs échanges avec les équipes soignantes.
Pour faciliter l'accès de tous à l'information, Cancer info est disponible sous trois formes :
Une collection de guides d'information, destinés notamment à être remis aux patients au cours des consultations du dispositif d'annonce afin de les accompagner tout au long de leur prise en charge médicale ;
Afin de mieux faire connaître ce service à ses principaux destinataires, les personnes malades et leurs proches, l'Institut National du Cancer a lancé une campagne de promotion de Cancer info, qui a débuté le 29 janvier 2011 avec une campagne radio et se déploiera tout au long de l'année notamment sur Internet.
Haute autorité de santé (HAS). Cancer du col de l’utérus : la HAS recommande un dépistage organisé au niveau national. Saint-Denis La Plaine : Haute autorité de santé (HAS). [en ligne]. Février 2011. http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1015771/cancer-du-col-de-luterus-la-has-recommande-un-depistage-organise-au-niveau-national. (page consultée le 7 février 2011).
Le dépistage individuel, ou spontané, par frottis cervico-utérin (FCU) réalisé tous les trois ans, entre 25 et 65 ans, a atteint ses limites. Son taux de couverture stagne à 57 % depuis plusieurs années, avec de fortes disparités économiques et géographiques. Alors que la France enregistre encore 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus invasifs et 1 000 décès chaque année, seuls 10 % des femmes concernées bénéficient d’un FCU dans l’intervalle recommandé. Et 50 % des femmes sont peu ou pas du tout dépistées.
Le Meut P., Deleplace A., Poggi P et al. Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en Bretagne : enjeux et faisabilité. Paris : Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), 2009, 28 p + ann.
En France, le cancer du col de l’utérus tue 900 femmes par an. Il n’existe pas, en France, de dépistage organisé de ce cancer, comme c’est le cas pour le cancer du sein ou le cancer colo-rectal. Pourtant, plusieurs pays européens ont mis en place des dépistages organisés du cancer du col de l’utérus, qui ont fait leurs preuves en termes de baisse de l’incidence et de la mortalité liées à cette pathologie. En France, quatre départements pilotes ont mis en œuvre un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Il en résulte une meilleure couverture de la population ainsi qu’une amélioration de la qualité de l’analyse des frottis. La DGS ne semble pas retenir le scénario d’un dépistage national, mais l’INCa a lancé en 2009 un appel à projets pour sélectionner trois nouveaux départements pilotes. Le Finistère est le seul département breton y ayant répondu. Actuellement, le dépistage individuel est assez largement répandu, mais mal réparti. Certaines femmes font des frottis inutiles car répétés trop souvent, tandis que d’autres femmes en font rarement voire jamais. L’intérêt d’un dépistage organisé est de mieux cibler les populations traditionnellement sous dépistées (femmes précaires, femmes vivant en milieu rural, femmes ménopausées).
Comité Féminin pour la prévention et le dépistage des cancers d'Ille-et-Vilaine. de Saint Jean., Le Page R., Quémeneur E., Durand G., Denis M. Dépistage des cancers et populations en situation de précarité : conception, mise en oeuvre et évaluation d’une action exploratoire de sensibilisation. Evaluation qualitative des facteurs de participation et de non participation aux dépistages. Montgermont : Comité Féminin d'Ille-et-Vilaine, 2009, 81 p.
Depuis leur création, le Comité Féminin d'Ille-et-Vilaine et la structure de gestion ADECI 35 se mobilisent pour améliorer la participation des populations aux campagnes organisées de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal. Outre l’organisation classique des campagnes, la mobilisation des médecins, la diffusion d’informations, l’envoi de lettres d’invitation auprès des populations…, les associations organisent des actions de mobilisation spécifiques qui peuvent prendre différentes formes. Des expériences de terrain ont permis au Comité Féminin d’enregistrer des demandes d’informations émanant d'associations caritatives (les Restos du Coeur, le Secours Catholique, le Secours Populaire...). Il lui est demandé de communiquer à propos du dépistage des cancers et de sensibiliser les publics que les associations accueillent, c'est-à-dire des personnes en situation de difficultés économiques et parfois sociales. Cette population présente des spécificités de comportements vis-à-vis du système de santé : différentes études1 montrent un moindre (ou un moins adapté) recours aux soins des populations en situation de précarité. A partir de ce constat, il a semblé intéressant d’étudier au recours aux dépistages de ces populations : quelle est la place du dépistage du cancer et plus largement de la prévention dans le parcours de soins de ces personnes ? Quelle est leur situation vis-à-vis du dépistage ?
L’Institut National du Cancer lance une campagne de promotion de Cancer info à partir du 29 janvier 2011.
Le dispositif :
- une campagne radio
- une campagne de bannières sur le web
- un dispositif de relations presse en ligne, de community management et une campagne de référencement payant sur Google
- une annonce presse
- des affichettes, un dépliant, des cartes mémos
Le détail de la campagne sur le site de l’Institut National du Cancer
L'outil Magnet santé a été créé par le Comité régional d'éducation pour la santé (CRES) Provence-Alpes-Côte d'Azur, permet de sensibiliser et informer le public migrant et/ou en cours d'alphabétisation à des questions de santé, notamment de prévention des cancers évitables.
Ce support comprend sept séries de cartes magnétiques à superposer sur des silhouettes aimantées d'homme et de femme pour aborder les sujets suivants :
- les maladies à éviter : cancer du sein, cancer colorectal, cancer du poumon
- les organes : le sein, le col de l'utérus...
- les facteurs de risques : le tabac, l'alcool, l'alimentation
- les facteurs de protection : activité physique, suivi médical...
- la démarche de santé : courrier d'invitation au dépistage, envoi du test Hémoccult...
- les examens de dépistage : mammographie, radiographie, frottis...
- le corps médical : généraliste, cardiologue, gynécologue...
Document disponible au CRES-IREPS de Haute-Normandie Petit-Quevilly
Groupement régional de promotion de la santé (GRSP) Nord-Pas-de-Calais. Images, croyances et représentations du cancer. in : Contact santé, n°228, 2010, pp 14-47.
Images, croyances et représentations du Cancer. Ce dossier proposé par « Contact Santé » nous propose d’aborder ce douloureux sujet de façons plurielles.. Nous croiserons donc le point de vue de personnes atteintes du cancer, du psychiatre, du psychologue, du philosophe, du médecin généraliste, du cancérologue, du sociologue… un dossier qui fait réfléchir et ne cherche pas la simplification, ni la simplicité mais propose des pistes pour la réflexion.
Document disponible au CRES-IREPS de Haute-Normandie Petit-Quevilly
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES)., Mouhoub Y. Seine-Saint-Denis : intégrer les habitantes éloignées du dépistage du cancer du sein. in : Réduire les inégalités de santé, 2010, pp 239-247
Pionnière pour le dépistage organisé du cancer du sein depuis 1999, la Seine-Saint-Denis a constaté que les femmes en situation socioéconomique défavorisée échappaient au dépistage, en dépit de tous les efforts et des dispositifs mis en oeuvre. Elle a donc créé un dispositif original de visiteurs de santé publique qui vont sur le terrain pour sensibiliser les professionnels et intervenants de première ligne : médecins, gynécologues mais aussi travailleurs sociaux, associatifs, et autres. Ces derniers bénéficient d’une formation ad hoc et d’outils d’intervention en éducation pour la santé spécialement conçus pour ce programme, qui privilégient le dialogue oral direct avec ces femmes. L’enjeu est majeur en terme de santé publique : réduire la mortalité liée à cette pathologie, réduire une très forte inégalité d’accès à la prévention. Le contact direct permet aussi de dédramatiser la mammographie et de diminuer l’anxiété des femmes face à un examen dont elles ne connaissent pas forcément la teneur. Cette action est en voie d’extension sur plusieurs communes de Seine-Saint-Denis. Comme son objectif premier est de réduire les inégalités sociales de santé et que son évaluation est favorable, il est cité en exemple dans le deuxième plan cancer présenté en 2009.