Veille cancer

Inégalités sociales de survenue du cancer du poumon. La consommation de tabac est-elle la seule explication ?

Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Inégalités sociales de survenue du cancer du poumon. La consommation de tabac est-elle la seule explication ? Information presse. Paris : Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), février 2009, 3p.

L’incidence du cancer du poumon est généralement plus fréquente au sein des classes sociales défavorisées. Une consommation plus élevée de tabac de ces populations permet-elle d’expliquer entièrement ces inégalités ? A partir des données issues de la vaste cohorte EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition), les chercheurs montrent que le tabac explique un peu plus de la moitié de ces inégalités sociales et que le rôle de l’alimentation semble négligeable. Ces travaux, publiés dans l’édition avancée en ligne du 24 février du Journal of the National cancer Institute, suggèrent de rechercher activement d’autres facteurs de risque, notamment environnementaux, au sein des populations les plus touchées par le cancer du poumon.

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Cancer : faut se bouger !

La Ligue Nationale contre le Cancer a lancé sa nouvelle campagne « Faut se bouger » sur son site internet. Jusqu’au 13 mars, les internautes pourront s’y renseigner sur les bienfaits de la pratique régulière d’une activité physique sur la prévention du cancer. Plusieurs études ont, en effet, montré que le sport ou les simples gestes de la vie courante comme passer l’aspirateur ou monter ses escaliers à pied pouvaient diminuer de 30% environ la survenue de certains cancers : côlon, sein, utérus, prostate et poumon. Cerise sur le gâteau, les internautes pourront en répondant à 4 questions simples gagner de nombreux lots. C’est peut-être votre jour de chance.http://www.fautsebouger.fr/

Nutrition & des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations

Institut national du cancer (InCA)., Dubuisson C., Lafay L., Lioret-Suteau S., Volatier JL. Nutrition & des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations. Paris : Ministère de la santé et des sports, 2009, 50 p.

L’institut national du cancer a coordonné la réalisation de la brochure ” Nutrition et prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations “. A destination des professionnels de santé, elle comporte une synthèse des connaissances les plus récentes sur les liens entre nutrition et cancers. L’objectif est de leur fournir les éléments scientifiques qui fondent les recommandations, et des propositions pour conseiller leurs patients. Après une introduction sur les cancers et leur prévention nutritionnelle, deux entrées sont proposées :
- les facteurs nutritionnels (alimentation et activité physique) qui augmentent ou limitent le risque de développer un cancer
- les questions des patients sur ces sujets

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Incinération des ordures ménagères en France : effets sur la santé

Institut de veille sanitaire (InVS)., Zmirou-Navier D et al. Incinération des ordures ménagères en France : effets sur la santé. Numéro thématique. in : Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n° 7-8, 17 février 2009, pp 57-76.

L’Institut de veille sanitaire (InVS) consacre un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) aux impacts sanitaires de l’incinération. Ceux-ci sont désormais moindres que par le passé grâce à une réglementation plus sévère.

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Site Picadoc : Prévention des cancers en milieu de travail

Picadoc est un site référençant une sélection de supports d'information et de prévention des cancers à destination des salariés.

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Dépistage organisé du cancer du sein. Évaluation épidémiologique, données 2005

Institut de veille sanitaire (InVS)., Gorza M., Salines E., Bloch J et al. Dépistage organisé du cancer du sein. Évaluation épidémiologique, données 2005. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire (InVS), 2008, 366 p.

En 2005, 11 308 femmes sont décédées en France d’un cancer du sein, ce qui fait de cette maladie la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Avec près de 50 000 nouveaux cas de cancers invasifs du sein estimés pour l’année 20051, elle représente 36,7 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers chez la femme. Le taux de mortalité augmente avec l’âge, le taux d’incidence également jusqu’à un pic aux alentours de 65 ans. En Europe, la France est un pays à fort taux d’incidence du cancer du sein. L’incidence du cancer du sein croît régulièrement depuis 1980, de +2,4 % en moyenne par an. À l’inverse, le taux de mortalité décroît doucement depuis les années 1998-2000, de -1,3 % en moyenne chaque année. Il est difficile de quantifier la part due à l’évolution des facteurs de risque environnementaux ou comportementaux, comme l’accroissement de l’âge au premier enfant, la progression de la surcharge pondérale, ou encore du vieillissement de la population dans l’élévation de l’incidence du cancer du sein. L’extension de la pratique du dépistage organisé entre 1990 et 2003 et sa généralisation en 2004, venant s’ajouter à la pratique individuelle de dépistage, pourrait expliquer une partie de l’évolution divergente entre l’incidence et la mortalité, en complément de l’amélioration de la prise en charge thérapeutique.

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Propositions de la Société française de santé publique à la commission cancer en charge d’élaborer le nouveau plan cancer 2009- 2014

Société française de santé publique (SFSP)., Bourdillon F., Bernard C., Brixi O et al. Prévention des cancers. Propositions de la Société française de santé publique à la commission cancer en charge d’élaborer le nouveau plan cancer 2009- 2014. Vandoeuvre-lès-Nancy, 2009, 12 p.

Dans le cadre de l’élaboration du nouveau plan cancer, la Société française de santé publique (SFSP) a choisi d’axer sa réflexion sur les questions de prévention. Elle ne sous-estime pas pour autant les questions relatives aux soins, à la prise en charge, à la prise en compte de la douleur, des soins de fin de vie, à la surveillance épidémiologique, à la recherche. Elle souhaite même que soit préservée et approfondie l’approche intégrée qui a prévalu jusqu’à ce jour c'est-à-dire prenant en compte les aspects de soins, de prévention et de recherche.

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Atlas de la mortalité par cancer en France métropolitaine (Évolution 1970 – 2004)

Institut national du cancer (InCA)., Rican S et al. Atlas de la mortalité par cancer en France métropolitaine (Évolution 1970 – 2004). Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer (InCA), 2008, 182 p.

Cet ouvrage vise à la fois à établir un état des lieux récent des disparités spatiales de mortalité pour ces causes de décès ainsi qu'à repérer les changements intervenus dans la distribution des inégalités face aux cancers entre 1970 et 2004.

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Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus : guide du format des données et définitions des indicateurs de l’évaluation épidémiologique

Institut de veille sanitaire (InVS). Département des maladies chroniques et traumatismes., Duport N., Serra D. Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus : guide du format des données et définitions des indicateurs de l’évaluation épidémiologique. Saint Maurice : Institut de veille sanitaire (InVS), 2008, 47 p.

Le guide du format des données et définitions des indicateurs de l’évaluation épidémiologique du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus est à destination de toutes les structures de gestion organisant le dépistage du cancer du col de l’utérus.

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Dépistage organisé du cancer colorectal en France

Institut de veille sanitaire (InVS)., Bouvier AM., Faivre J et al. Dépistage organisé du cancer colorectal en France. Numéro thématique. in : Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n° 2-3, janvier 2009, pp 13-32.

Ce numéro thématique du BEH fait le point sur le dépistage organisé du cancer colorectal, au moment de la généralisation du programme à l’ensemble de la France. Avec plus de 37 400 nouveaux cas estimés en 2005 en France, le cancer colorectal se situe au 3e rang des cancers dans la population et au 2e rang des décès par cancer avec près de 17 000 décès. La survie du cancer colorectal en France est parmi les plus élevées en Europe, et s’améliore encore au cours du temps, on en guérit aujourd’hui près d’un sur deux. Il est évidemment souhaitable et maintenant possible de limiter la morbidité et la mortalité liées à ces formes de cancers.

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