Veille inégalités sociales de santé

Soins dentaires et précarité. Quand la peur du dentiste est un moindre mal...

Service Education permanente - Question Santé asbl, YVERGNEAUX Éric, SIMON Carine (et al.)
Soins dentaires et précarité. Quand la peur du dentiste est un moindre mal...
Question Santé, 2020, 21 p.

Ce document met le doigt sur certains écueils de notre système de santé. Lorsque l’on tente d’expliquer le non recours aux soins dentaires, la peur de la douleur est souvent évoquée, mais souvent, elle est loin d’être la raison principale. Lors de groupes de parole animés par Question Santé, des hommes et des femmes, parfois en situation de précarité, ont donné leur avis sur ce qui leur donne confiance dans leur dentiste (ou pas), sur ce qu'ils apprécient chez lui/elle (ou pas) et, surtout, sur les barrières qui se dressent entre les praticiens et les patients. Et, le moins qu'on puisse dire c'est que derrière les relations (de confiance ?) que l'on construit (ou pas) avec un dentiste, il y a bien des facteurs.  Le rôle du dentiste est-il uniquement celui d'un praticien, d'un professionnel de soins, ou a-t-il aussi un devoir d'écoute ? Quelle place accorde-t-il à sa mission d'information et de prévention ? Le coût des soins, souvent élevé et rarement prévisible est un des facteurs influençant la décision des patients de ne pas se rendre chez le dentiste. Que dit cette situation sur notre société ? Souvent considéré comme assez égalitaire, notre système de soins connaîtrait-il quelques ratés ? 

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Le non-recours aux prestations sociales. Mise en perspective et données disponibles

Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), GONZALEZ Lucie, NAUZE-FICHET Emmanuelle
Le non-recours aux prestations sociales. Mise en perspective et données disponibles
Dossiers de la DREES, n° 57, 2020-06, 41 p.

Ce dossier vise à dresser un panorama des données déjà produites par la DREES sur le non-recours aux prestations sociales et annoncer les travaux prévus pour les prochaines années. Une note de synthèse introductive met le sujet en perspective. Suivent un ensemble de fiches rassemblant les éléments statistiques disponibles. Deux premières fiches, transversales, traitent de l’opinion des Français sur le non-recours et leur connaissance des prestations d’une part, des méthodes de mesure du non-recours en France et des difficultés qu’elles posent d’autre part. Les quatre fiches suivantes rassemblent les éléments chiffrés, ainsi que leurs limites ou les difficultés d’estimation rencontrées, pour les différents risques sociaux : pauvreté-exclusion sociale, famille, vieillesse-survie, santé. Enfin, une dernière fiche présente les résultats de l’évaluation de l’expérimentation du rendez-vous des droits « élargi »,Il s’agit de l’extension aux demandeurs d’emploi en début ou fin de droits du rendez-vous des droits, d’un guichet unique mis en place par les CAF pour réduire le non-recours.

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Intervenir avec des personnes en situation de précarité : un cadre méthodologique

BARBAY Coline, CAYRE Cécile, LE GOURRIEREC Lucie (et al.)
Intervenir avec des personnes en situation de précarité : un cadre méthodologique
IREPS Grand-Est, 2020-04, 36 p.

Cette ressource est destinée à accompagner les acteurs de terrain intervenant avec les personnes en situation de précarité et à favoriser l’intégration de critères qualité dans la construction, la mise en œuvre et l’évaluation de leurs projets.

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Les refus de soins discriminatoires: tests multicritères et représentatifs dans trois spécialités médicales

CHAREYRON Sylvain, L’HORTY Yannick, PETIT Pascale
Les refus de soins discriminatoires: tests multicritères et représentatifs dans trois spécialités médicales
Défenseur des droits, 2019-10, np.

Refuser un patient bénéficiaire de la CMU-C ou de l’ACS (fusionnés, aujourd’hui, en complémentaire santé solidaire) est interdit en France. Pourtant, certains cabinets médicaux n’hésitent pas à le faire. C’est ce que montre Le Défenseur des droits qui a publié une étude sur la discrimination des plus pauvres par les professionnels de santé. Il en ressort qu’un cabinet sur dix discrimine les personnes en raison de leur origine ou de leur situation financière. Les résultats de cette étude montrent que les refus de soins discriminatoires sont le fait de 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres.

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Les Français et l’accès aux soins

France assos santé, BVA
Les Français et l’accès aux soins
France assos santé, BVA, 2019-11, 22 p.

Selon ce sondage réalisé par BVA pour France Assos Santé, le renoncement ou le report de soins apparaît être une situation commune : plus de la moitié des Français ont déjà renoncé ou reporté des soins pour au moins une raison (63%). Le renoncement ou le report de soins témoigne d'un revers du déséquilibre territorial de l’offre de soins et l'offre de soins semble inégalement accessible sur le plan financier aux personnes sondées.

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Neuf jeunes de 18 à 24 ans sur dix sont en bonne santé, malgré des disparités liées à leur situation vis-à-vis de l’emploi

Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), PISARIK Jacques
Neuf jeunes de 18 à 24 ans sur dix sont en bonne santé, malgré des disparités liées à leur situation vis-à-vis de l’emploi
Etudes & résultats, n°1134, 2019-11, 6 p.

L’état de santé des jeunes adultes est très satisfaisant en moyenne : près de neuf jeunes de 18 à 24 ans sur dix se perçoivent en bonne ou très bonne santé et ils déclarent peu de maladies chroniques (14 %) ou de restrictions d’activités (8 %). Pour la première fois, l’enquête nationale sur les ressources des jeunes, permet d’aller au-delà de ce constat général et d’éclairer la situation de groupes particuliers en matière de santé perçue, de couverture et de recours aux soins en les comparant à l’ensemble des jeunes adultes.Les jeunes chômeurs ou inactifs (hors étudiants) et les jeunes cumulant emploi et études déclarent ainsi un moins bon état de santé perçu. C’est aussi le cas pour les jeunes les moins diplômés et ceux qui n’habitent plus chez leurs parents.Ces écarts s’observent également pour la couverture par une complémentaire santé et pour le renoncement aux soins. Si 92 % des jeunes sont couverts par une complémentaire, ils ne sont que 85 % parmi les jeunes chômeurs ou inactifs. Ces derniers déclarent plus souvent avoir renoncé à des soins pour raisons financières au cours des douze derniers mois : 7 % ont ainsi renoncé à consulter un médecin, et 6 % un dentiste, contre 4 % de l’ensemble des jeunes adultes pour chacun de ces professionnels de santé.

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Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), PISARIK Jacques
Neuf jeunes de 18 à 24 ans sur dix sont en bonne santé, malgré des disparités liées à leur situation vis-à-vis de l’emploi
Etudes & résultats, n°1134, 2019-11, 6 p.

L’état de santé des jeunes adultes est très satisfaisant en moyenne : près de neuf jeunes de 18 à 24 ans sur dix se perçoivent en bonne ou très bonne santé et ils déclarent peu de maladies chroniques (14 %) ou de restrictions d’activités (8 %). Pour la première fois, l’enquête nationale sur les ressources des jeunes, permet d’aller au-delà de ce constat général et d’éclairer la situation de groupes particuliers en matière de santé perçue, de couverture et de recours aux soins en les comparant à l’ensemble des jeunes adultes.Les jeunes chômeurs ou inactifs (hors étudiants) et les jeunes cumulant emploi et études déclarent ainsi un moins bon état de santé perçu. C’est aussi le cas pour les jeunes les moins diplômés et ceux qui n’habitent plus chez leurs parents.Ces écarts s’observent également pour la couverture par une complémentaire santé et pour le renoncement aux soins. Si 92 % des jeunes sont couverts par une complémentaire, ils ne sont que 85 % parmi les jeunes chômeurs ou inactifs. Ces derniers déclarent plus souvent avoir renoncé à des soins pour raisons financières au cours des douze derniers mois : 7 % ont ainsi renoncé à consulter un médecin, et 6 % un dentiste, contre 4 % de l’ensemble des jeunes adultes pour chacun de ces professionnels de santé.

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État de la pauvreté en France 2019

Secours Catholique
État de la pauvreté en France 2019
Secours Catholique, 2019, 108 p.

Pour son rapport 2019 sur l'État de la pauvreté en France, le Secours Catholique alerte sur une hausse de l'extrême pauvreté et sur la précarisation de plus en plus importante des migrants arrivant sur le territoire. Dans sa deuxième partie, il dresse le constat de la nécessité pour tous de l'accès aux droits fondamentaux et porte un regard international sur la situation des populations migrantes à travers le monde.

Consulter le document sur le site du Secours Catholique

Vers plus d'égalité en santé. Guide de prévention et de lutte contre les discriminations dans le domaine de la santé

JUNG Émilie, DONNARD Gaëlle
Vers plus d'égalité en santé. Guide de prévention et de lutte contre les discriminations dans le domaine de la santé. À l’usage des professionnels•les de la santé, du social et des bénévoles associatifs.
Migrations Santé Alsace, 2019, 68 p.

Ce guide de prévention et de lutte contre les discriminations dans le domaine de la santé s'adresse aux professionnels-les de la santé, du social et des bénévoles associatifs. Il a pour objectif de sensibiliser aux discriminations vécues par les usagers-ères dans le domaine de la santé, en apportant des éléments d'analyse et en outillant les professionnels-les pour prévenir et lutter contre les discriminations dans leurs pratiques au quotidien. Le guide se compose de trois chapitres indépendants l’un de l’autre, pouvant être lus séparément.
– « COMPRENDRE : Définitions et enjeux », qui apporte des repères généraux autour de la notion de discrimination et revient sur la définition juridique, les causes et les conséquences des discriminations.
– « ANALYSER : les situations de discriminations au quotidien », qui présente 8 situations concrètes, tirées d’exemples de terrain. Pour chaque situation, une analyse est proposée ainsi que des pistes d’actions. Des zooms permettent d’approfondir certains questionnements : les refus de soins à l’encontre des bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS et de l’AME, les discriminations spécifiques vécues par les personnes étrangères, les discriminations à l’encontre des habitants-es des quartiers prioritaires de la politique de la ville…
- « AGIR : recours juridiques et actions inspirantes », qui revient sur les recours existants en cas de discriminations. Il propose également des pratiques inspirantes, inscrites dans différents territoires, autour de cinq axes de travail : observer et rendre visibles les situations de discriminations, former les professionnels-les de la santé et du social, affirmer le refus des discriminations au niveau institutionnel, développer l’interprétariat professionnel, favoriser des dynamiques collectives.

Consulter le document sur le site de Migrations Santé Alsace

La santé des chercheurs d'emploi, enjeu de santé publique

Solidarités nouvelles face au chômage
La santé des chercheurs d'emploi, enjeu de santé publique
Solidarités nouvelles face au chômage, 2018, 40 p.

Ce rapport dresse le tableau des impacts du chômage sur la mortalité, les pathologies, les habitudes de vie, les addictions, les comportements à risques et la santé psychique des individus qui vivent le chômage. Les constats présentés sont sans appel et révèlent à la fois une sous-estimation collective du problème, la complexité des réponses pour remédier à la situation et la limite des solutions actuelles.

Consulter le document sur le site : http://membres.snc.asso.fr/

Lutte contre le renoncement aux soins : un dispositif généralisé à l’ensemble du territoire

Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM)
Lutte contre le renoncement aux soins : un dispositif généralisé à l’ensemble du territoire (dossier de presse)
Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), 2018-07, 20 p.

Après une première expérimentation probante menée dans le Gard, un dispositif de lutte contre le renoncement aux soins a été déployé, à travers trois vagues successives, dans les 101 Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM). Toutes ces cellules, rassemblant des agents spécifiquement formés, sont désormais opérationnelles maillant ainsi le territoire métropolitain. Leur but : identifier, en coopération étroite avec les acteurs médico-sociaux de l’Assurance Maladie et les partenaires institutionnels et associatifs du tissu local, les personnes en situation de renoncement aux soins, pour leur proposer des solutions personnalisées et les accompagner jusqu’à ce que les soins nécessaires soient réalisés.

Consulter le documents sur le site : https://www.ameli.fr/