LAFOREST Julie, MAURICE Pierre, BOUCHARD Louise-Marie (et al.)
Rapport québécois sur la violence et la santé
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 2018, 343 p.
Nous savons maintenant que les expériences de violence entravent le développement des personnes et des collectivités, et que les conséquences de la violence se répercutent à travers l’ensemble de la vie. Devant les souffrances causées par la violence, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère que la prévention de la violence est une priorité de santé publique. C’est pourquoi, dans une perspective d’atteindre les objectifs de développement durable en matière de santé, des cibles précises ont été établies pour éliminer la violence, particulièrement celle dont sont victimes les femmes et les enfants à travers le monde. Depuis le lancement du Rapport mondial sur la violence et la santé par l’OMS, en 2002, de nombreuses actions et engagements ont été pris par les États membres pour s’attaquer au problème. Le Rapport de situation 2014 sur la prévention de la violence dans le monde fait d’ailleurs état des progrès réalisés, mais réaffirme surtout l’importance d’accentuer les efforts de prévention. Beaucoup reste à faire, et c’est la raison pour laquelle nous avons l’obligation morale de prendre appui sur les connaissances récentes et de mobiliser les parties prenantes concernées pour contrer ce fléau qui compromet l’atteinte du plein potentiel de santé d’une part importante de la population. Le présent rapport s’inscrit tout à fait dans la lignée de cet appel à l’action. Pour intervenir globalement en amont et prévenir plusieurs types de violence à la fois, il s’avère des plus pertinent de regrouper dans un même ouvrage les connaissances sur les différentes facettes de la violence.
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