À l’occasion de la Journée européenne du 18 novembre 2018 et de la semaine mondiale d’alerte sur le bon usage des antibiotiques, Santé publique France publie, en collaboration avec ses partenaires*, sa synthèse annuelle sur la consommation d’antibiotiques en France dans les domaines de la santé humaine et de la santé animale, et pour la première fois du rôle potentiellement joué par l’environnement dans l’apparition et la dissémination des résistances bactériennes chez l’homme et l’animal.
Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES), HERR Marie, SIRVENDE Nicolas (et al.)
Fragilité des personnes âgées et consommation de médicaments : polymédication et prescriptions inappropriées
Questions d'économie de la santé, n° 230, 2018-02, 6 p.
Le vieillissement n’est pas un processus homogène. Certaines personnes sont plus fragiles que d’autres : elles ont une moindre capacité à faire face à des événements stressants à cause d’une réserve physiologique insuffisante (dénutrition, perte de masse musculaire, etc.) et subissent des conséquences néfastes en matière de santé et de consommation de soins (hospitalisation, institutionnalisation, décès, etc.). Depuis quelques années, la Haute Autorité de santé (HAS) met en avant la détection et la prise en charge de la fragilité comme un moyen d’améliorer les parcours de soins des personnes âgées. Les interventions proposées incluent l’ajustement et la simplification du traitement médicamenteux des patients. L’originalité de cette étude consiste à aborder la relation entre l’usage de médicaments et la fragilité en tenant compte à la fois de la quantité de médicaments prescrits et de la qualité de la prescription chez les personnes âgées de 65 ans et plus. L’étude a été réalisée à partir des données de l’Enquête santé et protection sociale de l’Irdes en 2012, appariée aux données de remboursement de soins de l’Assurance maladie qui permettent d’identifier la consommation de médicaments. Elle souligne que la polymédication et l’usage de certains médicaments potentiellement inappropriés – les médicaments anticholinergiques sont associés à la fragilité chez les personnes âgées.
Santé publique France, MAUGAT Sylvie, CARBONNE Anne (et al.)
Consommation d'antibiotiques et résistance aux antibiotiques en France : soyons concernés, soyons responsables
Santé publique France, 2017-11, 17 p.
L’antibiorésistance pourrait devenir l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Elle remet en question la capacité à soigner les infections, même les plus courantes. Tous les secteurs de soins et toutes les espèces sont concernés. Limiter sa diffusion impose une prévention globale et concertée reposant en premier lieu sur le bon usage des antibiotiques, l’hygiène des mains et la prévention des facteurs favorisant les infections. La Journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques du 18 novembre 2017, qui s’inscrit dans la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques, est l’occasion de mobiliser l’ensemble des acteurs. Citoyens, patients, professionnels de la santé humaine et animale, décideurs, ont tous un rôle à jouer dans le renforcement de la lutte contre la résistance aux antibiotiques… Pour mieux comprendre les enjeux et évaluer les actions conduites en France depuis plusieurs années, le recueil et la communication de données chiffrées permettant de connaître la situation et son évolution dans le temps sont essentiels. Dans ces objectifs, trois agences nationales – Santé publique France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) – et l’Assurance Maladie ont réuni leurs efforts pour présenter de manière commune les chiffres clefs de la consommation et de la résistance aux antibiotiques en santé humaine...
Certains médicaments peuvent présenter un risque en cas d’utilisation pendant la grossesse. Pour rendre plus visible une information qui existe déjà, notamment dans les notices des médicaments concernés, des pictogrammes « Femmes enceintes » vont arriver sur les boîtes de certains médicaments, à partir du 17 octobre 2017.
En savoir plus sur le site du Ministère de la Santé et des Solidarités
Santé publique France, CARCAILLON-BENTATA Laure, BELTZER Nathalie (et al.)
Vieillissement et fragilité : approches de santé publique
Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n° 16-17, 2017-07, pp. 291-343
Sommaire : Vieillissement, du normal au pathologique, beaucoup de zones grises ; fragilité et multimorbidité : peut-on utiliser les grandes enquêtes françaises en population pour la production de ces indicateurs ? Analyse des données d’ESPS 2012 et HSM 2008 ; résidents admis en Ehpad au cours du premier trimestre 2013 : pathologies prises en charge, traitements et hospitalisations l’année suivante ; prévention des chutes chez les personnes âgées de plus de 75 ans vivant à leur domicile : analyse des interventions efficaces et perspectives de santé publique ; estimation de l’espérance de vie sans incapacité en France en 2015 et évolution depuis 2004 : impact de la diminution de l’espérance de vie en 2015 ; fragilité et consommation de médicaments en population âgée ; la surveillance épidémiologique des chutes chez les personnes âgées.
DELAY Julie
Comportement de santé à risque et addictions chez les étudiants en profession de santé à Rouen : évolution entre 2007 et 2015
Thèse pour le doctorat en médecine. Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Rouen, 2015, 80 p + annexes
"Huit ans après l'étude Campus Santé, l'objectif de cette étude était d'évaluer l'évolution des comportements addictifs, du niveau de stress, des habitudes de consommation et troubles du comportement alimentaire des étudiants en santé rouennais. Nous avons également exploré la relation entre les étudiants et leur médecin traitant. Matériel et méthodes : Un auto-questionnaire anonyme, multi-thématique a été distribué aux étudiants en médecine, pharmacie, orthophonie, kinésithérapie, imagerie et soins infirmiers entre les mois de mars et de mai 2015. Les données ont été saisies puis analysées de façon descriptive, puis une étude analytique par régression logistique a permis d'identifier les principaux facteurs associés aux comportements des étudiants. Le logiciel SPSS version 20 a été utilisé. Le protocole d'étude a été validé par le Comité d'éthique de la recherche non interventionnelle de Rouen. Résultats : 1391 étudiants ont été inclus dans l'étude. La population était majoritairement constituée de femmes mais la différence entre les sexes était moindre qu'en 2007 (73,1% de femmes en 2007 contre 63,2% en 2015, p<10-3). Concernant les consommations de substance psychoactives, par rapport à 2007, le tabagisme actif avait diminué (-11,7%), le binge drinking et l'usage nocif d'alcool (score CRAFFT) étaient retrouvés chez une plus grande proportion d'étudiants (respectivement +18,5% et +8,8%). La consommation de cannabis était stable entre les deux années. Les niveaux de stress étaient comparables entre 2007 et 2015. Par contre la consommation de médicaments psychotropes était moindre en 2015 (-7,3%). La proportion d'étudiants pensant avoir un bon équilibre alimentaire était plus importante en 2015 (+8,9%) alors que les recommandations du PNNS étaient moins souvent respectées. Il n'y avait pas de différence significative entre les deux années concernant la proportion des étudiants à risque de troubles du comportement alimentaire (SCOFF positif). Une des caractéristiques de notre étude a été de mettre en évidence une tendance à l'égalisation des comportements entre les femmes et les hommes pour le tabac, l'usage nocif d'alcool, le niveau de stress et les troubles du comportement alimentaire. Les étudiants étaient 87,3% à être à l'aise pour discuter avec leur médecin traitant. Être stressé et avoir un score SCOFF positif étaient associés avec le fait de ne pas se sentir à l'aise pour en discuter avec son médecin traitant. Malgré les campagnes de prévention menées ces dernières années, les étudiants restent une population particulièrement exposée aux conduites à risque comme le montre l'augmentation des comportements à risque vis-à-vis de l'alcool. Il semble donc important que l'ensemble des professionnels amenés à interagir avec les étudiants prenne une part active à la sensibilisation et à la prévention de ces comportements à risque. "
Consulter le document sur le site de Dépôt Universitaire de Mémoire Après Soutenance (DUMAS)
SIRVEN N., RAPP T.
Dépenses de santé, vieillissement et fragilité : le cas français. Document de travail
IRDES (Institut de Recherche et documentation en Économie de la Santé), juin 2016, DT n°71, 32 p.
« La fragilité de la personne âgée préfigure un risque d’événements péjoratifs et d’évolution vers la dépendance. L’objectif de ce travail consiste à évaluer le coût économique de la fragilité au travers du surplus de dépenses de santé ambulatoires qu’elle suscite, indépendamment des coûts induits par d’autres pathologies. Nous utilisons les données de l’Enquête santé et protection sociale (ESPS) de l’Irdes, appariées aux remboursements de soins déclarés par les individus. L’échantillon est représentatif de la population des 65 ans et plus vivant en ménage ordinaire en 2012. Un modèle GLM est spécifié avec une forme fonctionnelle exponentielle et une variance des estimateurs de loi Gamma. L’effet de la fragilité est estimé en tenant compte des autres mesures de santé disponibles dans l’enquête (maladies chroniques, limitations fonctionnelles, distance à la mort et un indice composite de plusieurs mesures de santé). Les résultats indiquent que le surcoût associé à la fragilité est d’environ 1 500 €, et de 750 € pour les pré-fragiles. L’introduction de la fragilité contribue à l’amélioration de l’identification des modèles de dépense de santé quelles que soient les mesures de santé alternatives retenues. La fragilité joue le rôle d’une variable omise. En sa présence, l’âge n’a plus d’effet significativement différent de zéro dans les modèles, ce qui affaiblit l’hypothèse d’un effet du vieillissement démographique sur les dépenses de santé. »
Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique
Référentiel de psychiatrie. Psychiatrie de l'adulte, psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, addictologie.
Presses Universitaires François-Rabelais, 2014, 587 p.
Tous les enseignants universitaires en psychiatrie de France se sont réunis par le biais du Collège National Universitaire de Psychiatrie (CNUP) et de l'Association pour l'Enseignement de la Sémiologie Psychiatrique (AESP) et ont contribué à l'élaboration de ce manuel clair et complet destiné aux étudiants de second cycle. Il s'agit du seul et unique ouvrage de référence universitaire : il servira donc de base pour l'élaboration des dossiers cliniques de l'eECN.
La 4ème édition de la semaine de la sécurité des patients mettra à l’honneur 3 thèmes définis avec des représentants de professionnels libéraux et hospitaliers, ainsi que des représentants des usagers : « médicaments : ayons les bons réflexes » pour faire progresser leur bonne utilisation par les patients et pour garantir la sécurité de la prise en charge médicamenteuse par les professionnels. « Accompagnons les traitements » pour informer sur leur maniement parfois complexe, avec l’exemple de la chimiothérapie par voie orale. « Partageons les informations » pour contribuer à la qualité et à la continuité de la prise en charge des patients, avec l’exemple de la lettre de liaison ville - hôpital. Le ministère propose des documents d’édition sur les 3 thèmes de l’opération 2014, aux couleurs de l’événement et adaptés à chaque catégorie de public (patients ou professionnels de santé).
Consulter les documents sur le site du Ministère des affaires sociales et de la santé
Consulter le document sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS)
En France, la consommation des antibiotiques est en hausse depuis 2010 et la résistance aux antibiotiques progresse notamment chez les entérobactéries avec l’émergence de la résistance aux carbapénèmes, antibiotiques de dernier recours à l’hôpital. Tels sont les principaux résultats que l’InVS (Institut de veille sanitaire) et l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) identifient dans le rapport publié à l’occasion de la journée européenne d’information sur les antibiotiques le 18 novembre 2014.
Comment améliorer la qualité et la sécurité des prescriptions de médicaments chez la personne âgée ?
Haute Autorité de Santé, septembre 2014
L’âge et la polypathologie majorent les risques de sous-traitement, de iatrogénie médicamenteuse et de faible observance.
Les événements indésirables liés aux médicaments (EIM) renvoient à toute situation où un effet délétère est associé à l’utilisation d’un médicament. L’impact sanitaire des EIM en fait un des priorités de santé publique en raison de leur fréquence et de leur gravité.
Dans le cadre de ses missions d’information des professionnels de santé et du public, la Haute Autorité de Santé poursuit la démarche d’élaboration d’outils d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins en lien avec les organisations professionnelles avec la diffusion des fiches Points clés et solutions. Les fiches Points clés et solutions sont des documents courts dont l’objectif est de proposer une synthèse de la littérature pour une meilleure qualité des soins, sur une question d’intérêt général susceptible de modifier les organisations professionnelle. Aux fiches Points clés et solutions sont associées une note de problématique et une synthèse méthodo-logique et bibliographique. L’impact en santé publique, les enjeux professionnels et les solutions y sont analysés en se référant aux données les plus récentes de la littérature.
Consulter la fiche Points Clés sur le site de la Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a mis en ligne des documents à destination des patients visant à instaurer le dialogue avec le pharmacien.
Consulter la brochure sur le site de la Haute Autorité de Santé
Consulter l'affiche sur le site de la Haute Autorité de Santé
Institut français d'opinion publique (IFOP), MACGILLIVRAY William
Les Français et la pharmacie
Institut français d'opinion publique (IFOP), 2014-05, 23 p.
La profession de pharmacien subit une profonde mutation qui bouleverse son modèle économique et modifie la relation qu’il entretien avec sa clientèle. Partant de ce constat, le groupement de pharmaciens Giphar a sollicité le pôle Santé de l’Ifop pour réaliser une étude sur les relations entre les français et les pharmaciens. L’étude met en évidence l’image que les français ont de leur pharmacien, leurs attentes en poussant la porte de l’officine et la légitimité des pharmaciens pour assurer de nouvelles missions.
IMS Health
Dépression et Territoires
IMS Health, 2014, 14 p.
Cette étude analyse les liens entre la consommation d'antidépresseur et le profil socioprofessionnel ou familial des individus. La consommation relevée dans chaque territoire a ensuite été comparée avec différentes données sociodémographiques publiques, afin d'établir des corrélations. Il ressort de ces analyses que les régions les plus consommatrices d'antidépresseurs sont également celles comptant le plus de personnes âgées, de célibataires, de couples sans enfants ou encore d'adultes allocataires handicapés.
Richard N, Collin C, Cavalié P (et al.)
Etat des lieux en 2013 de la consommation des benzodiazépines en France
Ansm (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), 2013, 81 p.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la consommation de benzodiazépines. Ce rapport est une actualisation du rapport précédent publié en janvier 2012.L’ensemble de ces nouvelles données confirme en particulier la reprise de la consommation de benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques en lien avec une prescription importante de ces molécules et pour une durée souvent trop longue.En conséquence, un nouveau plan d’actions va être proposé par les autorités sanitaires courant 2014 pour mieux encadrer ces prescriptions de benzodiazépines et mieux informer professionnels de santé et patients sur leurs risques afin de prévenir la banalisation de leur recours.
Organisation de Coopération et de Développement Economiques
Panorama de la santé 2013 : Les indicateurs de l'OCDE. OCDE, 2013, 209 p.
Cette nouvelle édition du Panorama de la santé présente les données comparables les plus récentes sur la performance des systèmes de santé dans les pays de l'OCDE. Dans la mesure du possible, elle présente aussi des données pour l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, la Fédération de Russie, l'Inde et l'Indonésie. L'édition 2013 contient de nouveaux indicateurs sur les inégalités en matière de santé, les facteurs de risque chez les enfants, le marché pharmaceutique, la qualité et l'accès aux soins. Chaque indicateur est présenté dans un format qui se veut le plus clair possible : des graphiques illustrent les variations entre pays et dans le temps, des analyses brèves tirent les principaux enseignements des données présentées, et un encadré méthodologique mentionne la définition de l'indicateur et les limitation éventuelles de la comparabilité des données.
En effet, comme l’a rappelé Marisol Touraine lors de la présentation des grands axes de la Stratégie nationale de santé, chaque Français doit pouvoir accéder aisément à une information fiable, qu’elle concerne des médicaments, des établissements ou des professionnels de santé.
Sous le pilotage de la direction générale de la santé, la base de données publique des médicaments regroupe des données issues de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Assurance maladie (CNAMTS). Elle fournit des informations sur l’intégralité des spécialités pharmaceutiques commercialisées sur le marché français ou dont l’arrêt de commercialisation date de moins de deux ans."
Parents-Bonheur est une association fictive créée dans le cadre du programme de prévention de la maltraitance et de soutien à la parentalité : Yapaka (initiative du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique). Elle présente des séquences vidéos représentant des situations ( webcams dans les crêches, protection des enfants, la télévision face aux bébés, etc...) auxquelles les parents peuvent être confrontées, d'un point de vue satirique et décalé.
Le 2 mars 2012, le Ministère chargé de la Santé diffuse une nouvelle campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le bon usage du médicament. Signée « Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment. », cette campagne a pour objectif de faire prendre conscience aux Français des risques liés à la banalisation de la consommation du médicament et de réaffirmer le rôle prépondérant des professionnels de santé.
La campagne nationale d'information et de sensibilisation "Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment" se déroule du vendredi 2 au samedi 24 mars 2012 inclus. Elle s'appuie sur un dispositif complet.
Consulter :
(Source : Ministère en charge de la santé)
Haut Conseil de la Santé Publique. Pour une politique globale et intégrée de sécurité des patients : principes et préconisations. Paris : Novembre 2011, 64 p.
En comparaison à d’autres secteurs comme l’aviation civile ou l’industrie nucléaire, dans lesquels les catastrophes sont spectaculaires, les incitations à gérer les risques associés aux soins sont faibles. Dans le champ de la santé, les évènements indésirables associés aux soins sont fréquents mais peu visibles. Les études sur les événements indésirables graves associés aux soins réalisées en 2004 et 2009 ont montré que la fréquence de ces événements n’avait pas diminué, malgré les dispositifs mis place. La plupart du temps, seules des politiques sectorielles (sang, médicament…) en réaction à une crise sanitaire ont été mises en œuvre.
Le Haut Conseil de la santé publique plaide pour qu’une politique globale et intégrée de sécurité du patient soit clairement affichée au niveau national. Le rapport développe cinq préconisations pour fonder cette politique en soulignant le besoin d’une organisation coordonnée, intégrée et graduée de la gestion des risques associés aux soins, la nécessité d’un engagement collectif et individuel des professionnels et la participation active des usagers.
Télécharger le rapport sur le site du Haut Conseil de la Santé Publique
Ministère du travail, de l’emploi et de la santé. Plan national d’alerte sur les antibiotiques 2011-2016. Paris : Ministère du travail, de l’emploi et de la santé, 2011, 76 p.
Le plan mise sur une stratégie de juste utilisation des antibiotiques, avec pour résultats espérés : une meilleure qualité de prise en charge des patients, une résorption des prescriptions et des consommations injustifiées, un allègement de la pression de sélection et un moindre développement des résistances bactériennes. L’enjeu est de savoir recourir aux antibiotiques (thérapie ou prophylaxie) de façon adaptée, en choisissant le bon produit, pour la durée pertinente et sous la forme adéquate, dans tous les cas où ce type de médicament est utile mais exclusivement dans ces cas là : mettre toutes les chances du côté de chaque patient, tout en préservant l’avenir de la collectivité face aux infections bactériennes. Dans la mise en application deux évolutions du cadre d’action sont prises en compte :
- la dimension européenne et internationale
- la territorialisation de la mise en oeuvre, coordonnée par les agences régionales de santé. La stratégie de juste utilisation des antibiotiques s’articule autour de trois axes, qui se déclinent en
huit mesures et vingt-deux actions :
- Axe I : améliorer l’efficacité de la prise en charge des patients ;
- Axe II : préserver l’efficacité des antibiotiques ;
- Axe III : promouvoir la recherche
Voir le document sur le site du Ministère du travail, de l’emploi et de la santé
Yon A, Boudier C, Villet H. Les substances psychoactives en Haute-Normandie. Etat des lieux des données disponibles. Rouen : ORS Haute-Normandie, 2011, 107 p.
Afin d’aider à la définition des priorités et des objectifs dans le cadre de la déclinaison départementale du Plan national de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l’alcool 2008-2011 de la MILDT, la Préfecture de Haute-Normandie avait confié, en fin d’année 2009, à l’Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie la réalisation d’un tableau de bord relatif aux consommations de substances psychoactives en région. Un an après la parution du premier tableau de bord, une actualisation de ce dernier a été commandée à l’ORS. Une dimension territoriale fine (infra-régionale) est intégrée au tableau de bord 2011.
L’objectif est ici de fournir aux décideurs régionaux et aux professionnels concernés par le problème, un éclairage synthétique sur les comportements et conséquences des usages de substances psychoactives en Haute-Normandie à travers un état des lieux des indicateurs actuellement mobilisables auprès de différentes sources de données, telles que les données d’activité des services répressifs et sanitaires, les résultats régionaux d’enquêtes nationales relatives aux comportements et les résultats d’enquêtes d’initiative régionale ou départementale
Télécharger le tableau de bord sur le site de l'ORS Haute-Normandie.
Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSPS). Dix ans d’évolution des consommations d’antibiotiques en France. Saint-Denis : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSPS), 2011, 22 p.
Ce rapport de l’AFSSAPS retrace l’évolution des consommations d’antibiotiques au cours de ces dix dernières années. Cette classe de médicaments appelle, en effet, une attention et un suivi particuliers : le développement des résistances bactériennes a conduit de nombreux pays européens – dont la France – à mettre en œuvre des actions favorisant un moindre et un meilleur usage des antibiotiques.
En France, ces actions ont abouti à faire baisser la consommation d’antibiotiques tant en ville qu’à l’hôpital. Cette baisse peut globalement être estimée à 16% pour ces dix dernières années. Ce mouvement de baisse n’a cependant pas été continu et, depuis 2005, une légère tendance à la reprise s’est même dégagée. La France a toujours une consommation très supérieure à la moyenne européenne et se situe parmi les pays à très forte consommation.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) propose des indicateurs de l’offre et de recours aux soins, de la consommation de soins et de l’état de santé de la population issus des sources de référence, mais aussi des indicateurs démographiques et sociaux dont certains proviennent de l’édition 2010 de l’ouvrage La France et ses régions, publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dans une première partie, les indicateurs régionaux sont présentés sous forme de tableaux thématiques, qui permettent de situer les régions les unes par rapport aux autres au vu de la situation française, et de présentations cartographiques ou d’indicateurs de variabilité. Ces fiches précisent aussi la définition des indicateurs, leurs sources et leurs champs. Dans une seconde partie, chaque région fait l’objet d’une présentation synthétique qui met en évidence, d’une part, les principales caractéristiques de son contexte sociodémographique et de l’organisation de son territoire (commentaires et cartes tirés de La France et ses régions, INSEE 2010) et, d’autre part, celles de son offre de soins, du recours aux soins et de l’état de santé de sa population.
Accéder aux données sur le site du Ministère du travail, de l’emploi et de la santé :
Contexte sociodémographique : la population et son évolution, répartition de la population, structure par âge de la population, revenus et inégalités
État de santé : espérance de vie, suicides et mortalité prématurée, décès par accident vasculaire cérébral, cardiopathies ischémiques, affections de longue durée (diabètes, cancers, maladies coronaires, maladies cardiovasculaires ou psychiatriques), obésité chez l’adulte, consommation de tabac, d’alcool, de cannabis et ivresses répétées chez les jeunes de moins de 17 ans, participation au dépistage organisé du cancer du sein et colorectal, interruptions volontaires de grosssesse, césariennes, accidents de la route.
Offre sanitaire : densité de médecins généralistes, de chirurgiens-dentistes, d’infirmiers et de masseurs-kinésithérapeutes libéraux, offre hospitalière pour la MCO, la psychiatrie, les soins de suite et de réadaptation, l’hospitalisation à domicile.
Recours et accès aux soins : secteurs de conventionnement des médecins et dépassements d’honoraires, mobilité des patients.
Offre médico-sociale : Accueil pour personnes âgées et pour personnes handicapées.
Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN).,Yon A., Villet H et al. Observatoire régional d’épidémiologie scolaire. La santé des élèves de 3ème en Haute-Normandie Année scolaire 2008-2009. Rouen : Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN), 2010, 149 p.
Les examens périodiques de santé scolaire sont réalisés auprès des élèves de grande section de maternelle puis, selon les académies, en classe de CM2, sixième ou cinquième et enfin en classe de troisième. Pour la première année d’exercice de l’Observatoire Régional d’Epidémiologie Scolaire (2006- 2007), les élèves de 5ème avaient fait l’objet d’une enquête approfondie. Pour la deuxième année d’exercice du dispositif ORES, les élèves de 3ème scolarisés en Haute Normandie au cours de l’année scolaire 2008- 2009, soit la même génération d’élèves, ont été enquêtés.