A l’approche de la commercialisation des autotests de dépistage du VIH, et à la demande de la Direction générale de la santé (DGS), la HAS publie un document d’information portant sur ces autotests sous forme de questions-réponses pratiques à l’intention des professionnels de santé et des associations en contact avec les potentiels utilisateurs. La HAS débutera prochainement la réévaluation de la stratégie de dépistage de l’infection par le VIH en France.
Un dispositif de dépistage additionnel et complémentaire
Les autotests s’ajoutent à l’offre de dépistage existante et ne doivent pas la remplacer. A la différence des autres tests de dépistage de l’infection par le VIH, les autotests ayant obtenu le marquage CE seront vendus en pharmacie (sans ordonnance) et pourront être réalisés et interprétés par l’utilisateur à son domicile. Pour autant, ces tests ne sont pas fiables à 100% et tout résultat positif doit être confirmé par un test en laboratoire (Elisa de 4e génération). Ils sont peu sensibles en cas d’infection récente (inférieure à 3 mois). Par ailleurs, ils ne détectent pas les autres infections sexuellement transmissibles, ni les hépatites virales.
Un dépistage qui doit être accompagné
Réalisé et interprété directement par l’utilisateur, le dépistage du VIH effectué avec un autotest implique que l’utilisateur puisse être conseillé à tout moment en cas de doutes et d’interrogations. Pour s’informer, plusieurs options s’offrent à lui : s’adresser à son pharmacien ou à une association de lutte contre le sida ou encore, à tout moment, appeler le n° vert de Sida Info Service. En ce sens, la liste des questions-réponses de la HAS permettra d’aider ces professionnels à apporter des réponses adaptées aux questions de l’utilisateur potentiel." (Haute Autorité de Santé)
Consulter le document sur le site de la Haute Autorité de Santé
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