Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), AMSELLEM-MAINGUY Yaëlle, CHEYNEL Constance, FOUET Anthony
Entrée dans la sexualité des adolescent·e·s : la question du consentement. Enquête en milieu scolaire auprès des jeunes et des intervenant·e·s en éducation à la sexualité
Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), 2015, 101 p.
« L’éducation à la sexualité, inscrite dans le socle commun (compétences 6 et 7) doit trouver sa place à l’École, dans un projet éducatif global. Au collège et au lycée, les trois séances prévues par la loi doivent être conçues et organisées en articulation avec les enseignements. Les séances d’éducation à la sexualité sont planifiées en début d’année scolaire et prévues dans l’horaire global annuel des élèves. Elles sont prises en charge par des personnels volontaires des équipes éducatives formés, et des partenaires extérieurs ayant reçu l’agrément national ou académique. Lors des interventions en milieu scolaire, la vie affective et sexuelle des jeunes est approchée à partir d’une trame spécifique à chaque animateur·trice dans un cadre général prévu par l’association agréée par l’éducation nationale, mais une grande partie des points abordés est déterminée par les échanges avec les jeunes dans la classe. C’est ainsi que le consentement dans la sexualité s’est imposé aux professionnel·le·s, sans pour autant que les associations qui sont chargées de ces interventions mettent en place des outils ou orientations pour cadrer ou accompagner les professionnel·le·s sur leur manière d’appréhender cette notion. Pourtant, le consentement offre une porte d’entrée pertinente pour l’analyse du contenu des séances d’éducation à la sexualité