Veille sexualité / Contraception / IST VIH sida / relations de genre

Journée mondiale de lutte contre le sida

« A l’aube du 1^er décembre et de la 29^e journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France publie un numéro spécial du bulletin épidémiologique hebdomadaire et un point épidémiologique sur les données actualisées des infections par le VIH et les infections sexuellement transmissibles bactériennes en France. Ces données permettent d’orienter les politiques publiques et de contribuer à leur évaluation, notamment les stratégies de dépistage et les actions de prévention auprès de la population générale et des populations les plus exposées. »

Points clés à retenir pour l'année 2015

• 5,4 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale
• Près de 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité VIH
• 2 600 HSH ont découvert leur séropositivité, un nombre qui ne diminue toujours pas pour cette population
• Une plus grande précocité des diagnostics a été observée (3 % d’augmentation de l’activité de dépistage du VIH)
• 62 200 tests rapides d’orientation diagnostique ont été réalisés dans le cadre d'actions de "dépistage communautaire"
• Le dépistage du VIH doit être intensifié pour les populations les plus exposées au VIH afin de réduire la proportion de personnes qui ignorent leur séropositivité
• La progression des infections sexuellement transmissibles bactériennes se poursuit, notamment chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes

En savoir plus sur le site de Santé publique France

Journée mondiale du sida. 1^er décembre 2016. Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n°41-42, 29 novembre 2016, pp.737-762

Consulter le document sur le site de Santé publique France

Infection par le VIH et les IST bactériennes. Point épidémiologique du 29 novembre 2016, 8 p.

Consulter le document sur le site de Santé publique France

Journée mondiale de lutte contre le sida : Animations au Havre

Journée mondiale de lutte contre le sida : Animations au Havre

Mercredi 30 novembre

À 20 h 30, visionnage du film « Pride » de Matthew Warchus au Studio (3 rue du Général Sarrail). Entrée gratuite. Suivi d’un débat avec le CeGGID organisé par l’association REVAH. L’équipe du CeGIDD sera présente afin de répondre aux questions des spectateurs.

Jeudi 1er décembre

De 11 h 30 à 16 h, à l’hôpital Flaubert. Exceptionnellement, une consultation de dépistages au CeGIDD (55 bis rue Gustave Flaubert 02 32 73 38 20) du Havre sera programmée sur le temps du midi. Le docteur Seiffert, Sandrine Desmares, infirmière, seront présentes. Le docteur Arlette Seiffert sera relayée par le docteur 
Natacha El Forzli, médecin
hospitalier.

A 18 h, au Sonic. Un stand CeGIDD sera installé pour distribution de flyers, préservatifs, informations à la demande... D’autres partenaires seront présents : Aides, Nautilia, Jalmalv, Planning Familial 76, Revah, ARPS/Havre de Vie et Maillage sur le stand de la Coordination des Réseaux de Santé. Ouvert à tous (spectateurs, musiciens, visiteurs...)

A 19 h 30, au Sonic. Le public pourra échanger avec le docteur Arlette Seiffert avant le concert et lui poser toutes les questions.

A 20 h, au Sonic. Concert de l’Atelier Nautilia, Kévin MFINKA, Kaddy et The Keys, Stéphane Lebourg et Olivier Durand.

En savoir plus sur le site de Paris Normandie

5ème plan de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes (2017-2019)

 

Violences femmes info : appelez le 3919 par Min_FEDDF

Le plan fixe 3 objectifs :

- Sécuriser et renforcer les dispositifs qui ont fait leurs preuves pour améliorer le parcours des femmes victimes de violences et assurer l’accès à leurs droits
- Renforcer l’action publique là où les besoins sont les plus importants
- Déraciner les violences par la lutte contre le sexisme, qui banalise la culture des violences et du viol

Consulter le dossier de presse sur le site du Ministère des Affaires sociales et de la Santé

En savoir plus sur le site du Ministère des Affaires sociales et de la Santé

Le déni de grossesse

CAPGRAS-BABERON Danièle, PAULARD Isabelle, BAYLE Benoît (et al.)
Le déni de grossesse. Dossier
Vocation sage-femme, n° 120, 2016-05/06, pp.9-25

Sommaire : Accoucher sans être enceinte ?  Les enjeux psychologiques du déni de grossesse. Place des facteurs non psychiques dans le déni de grossesse. Le déni, une défense contagieuse dans la famille. Quel accompagnement pour les “grossesses clandestines” ?

Consulter le document sur le site http://www.speps.pro

Journée mondiale de lutte contre le Sida 2016 en Normandie : Unis contre le SIDA et les discriminations

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre, l’Agence Régionale de Santé de Normandie soutient les nombreuses initiatives qui ont lieu au sein des cinq départements de la région Normandie.

Consulter le document sur le site de l'ARS Normandie

« Les séropositifs sous traitement ont beaucoup de choses à nous transmettre. Mais pas le virus du sida. »

C’est une information largement validée scientifiquement mais qui peine encore à se frayer un chemin jusqu’au grand public : une personne séropositive sous traitement ne transmet plus le virus. Les médicaments antirétroviraux sont aujourd’hui si efficaces qu’ils rendent le virus indétectable dans le sang et les liquides sexuels des personnes touchées. Les personnes séropositives ne transmettent alors plus le VIH, même en cas de relation non protégée. Une telle information bouscule en profondeur les représentations sur les personnes vivant avec le VIH.

Aides lance une campagne sur ce sujet

Sur le web ou en encarts presse, 4 visuels seront diffusés pour informer sur le TASP (traitement comme moyen de prévention).

En savoir plus sur le site de Aides

Kit sida de Sida Info Service

Association/Sida Info Service propose à tou-te-s les collégien-ne-s et lycéen-ne-s, un Kit Sida comme base de travail pour la Journée mondiale de lutte contre le sida, chaque 1er décembre, mais également pour tous les exposés et travaux sur le sida.

Consulter le kit sur le site de Sida Info Service

Les jeunes sont plus souvent victimes de violences physiques et sexuelles et de vols avec violence

TURNER Laure
Les jeunes sont plus souvent victimes de violences physiques et sexuelles et de vols avec violence
in : France, portrait social. Insee Références, 2016, pp.59-70

"En 2015, 425 000 jeunes âgés de 10 à 25 ans, soit 3,3 % des jeunes de cette classe d’âge, ont été enregistrés par la police et la gendarmerie comme victimes de violences physiques, de violences sexuelles ou de vols commis avec ou sans violence. Les vols sans violence constituent la grande majorité (64 %) de ces atteintes qui touchent les 10-25 ans, suivis par les violences physiques (21 %), les vols avec violence (11 %) et les violences sexuelles (4 %). Les filles sont nettement surreprésentées parmi les victimes de violences sexuelles : 88 % des victimes sont des filles. Les jeunes sont plus exposés aux violences et aux vols violents que les enfants et les adultes. Pour les garçons, les violences physiques enregistrées atteignent un pic autour de 14 ans suivi d’une légère décrue ; pour les filles, après un premier pic à 14 ans, les violences physiques repartent à la hausse à partir de 18 ans, avec l’apparition des violences conjugales. Les violences sexuelles enregistrées touchent plus souvent les filles entre 13 et 15 ans, tandis que les garçons courent un risque plus élevé dans l’enfance. Les vols touchent davantage les jeunes majeurs. La jeunesse représente un âge de transition en matière de victimation : le poids des violences physiques et sexuelles, majeur dans l’enfance, décroît progressivement avec l’âge au profit de celui des vols. Les jeunes présentent une double vulnérabilité aux violences qui s’exercent dans un contexte familial et aux atteintes sur leurs lieux de sociabilité."

En savoir plus sur le site de l'Insee

TURNER Laure
Les jeunes sont plus souvent victimes de violences physiques et sexuelles et de vols avec violence
in : France, portrait social. Insee Références, 2016, pp.59-70

"En 2015, 425 000 jeunes âgés de 10 à 25 ans, soit 3,3 % des jeunes de cette classe d’âge, ont été enregistrés par la police et la gendarmerie comme victimes de violences physiques, de violences sexuelles ou de vols commis avec ou sans violence. Les vols sans violence constituent la grande majorité (64 %) de ces atteintes qui touchent les 10-25 ans, suivis par les violences physiques (21 %), les vols avec violence (11 %) et les violences sexuelles (4 %). Les filles sont nettement surreprésentées parmi les victimes de violences sexuelles : 88 % des victimes sont des filles. Les jeunes sont plus exposés aux violences et aux vols violents que les enfants et les adultes. Pour les garçons, les violences physiques enregistrées atteignent un pic autour de 14 ans suivi d’une légère décrue ; pour les filles, après un premier pic à 14 ans, les violences physiques repartent à la hausse à partir de 18 ans, avec l’apparition des violences conjugales. Les violences sexuelles enregistrées touchent plus souvent les filles entre 13 et 15 ans, tandis que les garçons courent un risque plus élevé dans l’enfance. Les vols touchent davantage les jeunes majeurs. La jeunesse représente un âge de transition en matière de victimation : le poids des violences physiques et sexuelles, majeur dans l’enfance, décroît progressivement avec l’âge au profit de celui des vols. Les jeunes présentent une double vulnérabilité aux violences qui s’exercent dans un contexte familial et aux atteintes sur leurs lieux de sociabilité."

En savoir plus sur le site de l'Insee

Viols et agressions sexuelles en France : Premiers résultats de l'enquête Virage

Institut national d'études démographiques (INED), HAMEL Christelle, DEBAUCHE Alice, BROWN Elizabeth (et al.)
Viols et agressions sexuelles en France : Premiers résultats de l'enquête Virage
Population et Sociétés, n°538, novembre 2016, 4 p.

"Les femmes rapportent des viols et des agressions sexuelles dans des proportions très supérieures à celles des hommes. Pour elles, les violences dans le cadre des relations conjugales s’ajoutent aux violences subies dans la famille dès l’enfance et l’adolescence, ainsi que des agressions sexuelles vécues tout au long de la vie dans les différents espaces de vie (travail, espace public)."
Consulter l'étude sur le site de l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED)

 

Les grossesses à l'adolescence en France

Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), AMSELLEM-MAINGUY Yaëlle
Les grossesses à l'adolescence en France
Fiches repères, n°36, 2016-10, 4 p.

Ce document fait partie de la collection des fiches repères de l'Injep, ensemble de synthèses sur les problématiques des jeunes. Il présente des données de cadrage sur les grossesses à l'adolescence en France. Plus de trente ans après le vote de la loi Veil (17 janvier 1975), et quinze ans après la loi qui a ouvert l’accès des jeunes femmes mineures à la contraception d’urgence (2001) et assoupli l’accès à l’avortement, les grossesses à l’adolescence dérangent et apparaissent toujours comme un problème social majeur dans les sociétés modernes occidentales. Pourtant, dans un pays comme la France, l’ensemble des données disponibles ne montre pas de croissance significative du nombre de ces grossesses. Dans un contexte de généralisation de la contraception et d’amélioration de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la grossesse à l’adolescence reste socialement perçue comme un comportement déviant. [résumé d'auteur]

Consulter le document sur le site de l'INJEP