Veille cancer

Exposition professionnelle aux solvants organiques et cancers du sein chez l’homme et la femme : de nouveaux résultats renforcent les hypothèses sur des facteurs de risque environnementaux

Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm),  GUENEL Pascal,  VILLENEUVE  Sara
Exposition professionnelle aux solvants organiques et cancers du sein chez l’homme et la femme : de nouveaux résultats renforcent les hypothèses sur des facteurs de risque environnementaux
Institut de veille sanitaire (InVS), octobre 2014, 4 p

En France, chaque année, plus de 53 000 nouveaux cas et plus de 11 000 décès par cancer du sein sont recensés. Les facteurs de risque connus ne permettent d’expliquer qu’une minorité des cancers du sein, dans un contexte d’augmentation de l’incidence de cette maladie dans les pays industrialisés. D’autres facteurs de risque, notamment des expositions environnementales ou professionnelles, sont suspectés mais restent moins étudiés.

Consulter le document sur le site de l’InVS

Bronzage et effets sanitaires liés aux rayonnements ultraviolets

Depuis quelques dizaines d’années, le bronzage connaît un important essor car il est considéré comme un atout esthétique et un signe de bonne santé. Les installations de bronzage artificiel se sont développées depuis les années 70-80 et connaissent aujourd’hui un certain succès aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Pourtant, la pratique du bronzage par ultraviolets artificiels est fortement déconseillée. Elle est notamment interdite aux mineurs en France.

Le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et du Droit des Femmes a mis en ligne un dossier sur ce sujet.

Consulter le dossier sur le site du Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et du Droit des Femmes

Cancer du sein : quel dépistage selon vos facteurs de risque ?

Haute autorité de santé (HAS)
Dépistage du cancer du sein en France : identification des femmes à haut risque et modalités de dépistage
Haute autorité de santé (HAS), 2014, [en ligne]

En France, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à participer au programme national de dépistage organisé du cancer du sein et celles porteuses d’une mutation génétique (BRCA1 et 2) bénéficient d’un suivi spécifique défini par l’Institut National du Cancer (INCa). Pourtant, d’autres facteurs de risque de cancer du sein existent. Ils peuvent inquiéter les femmes et donner lieu à des pratiques de dépistage hétérogènes. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd’hui des recommandations sur ces facteurs de risque et identifie ceux nécessitant un dépistage spécifique. L’objectif est d’améliorer les pratiques médicales, aider les professionnels à repérer et dépister les femmes à haut risque et permettre aux femmes de s’informer et lever les idées reçues.

Consulter le document sur le site de l'HAS

Cancer du sein : le tabagisme passif aussi nocif que l’actif

Commencer à fumer jeune et être exposée passivement à la fumée de tabac sont deux facteurs qui augmente le risque de développer un cancer du sein. Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Inserm sur une vaste cohorte européenne apporte des précisions sur ces liens.

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Les cancers en France, édition 2013

Institut national du Cancer (InCA)
Les cancers en France, édition 2013
Institut national du Cancer (InCA), 2014-02, 256 p.

L’INCa publie son rapport annuel sur les cancers en France. Ce rapport, dans la continuité des cinq éditions précédentes, propose une mise à jour des connaissances pour l’ensemble des thématiques du cancer et de la cancérologie. Il rassemble ainsi les données les plus récentes concernant l’épidémiologie, la prévention, le dépistage, les soins, la vie avec le cancer, les inégalités de santé et la recherche. Ce rapport est le fruit d’un travail collaboratif entre l’Institut national du cancer, ses partenaires et l’ensemble des acteurs de la lutte contre le cancer. Cette sixième édition est en particulier marquée par la mise à jour des données épidémiologiques, résultant d’un important travail partenarial entre les Registres de cancers du réseau Francim, le Service de biostatistique des Hospices civils de Lyon, l’Institut de veille sanitaire et l’Institut national du cancer, dans le cadre du Plan cancer 2009-2013. Ces chiffres et l’ensemble des données rassemblées dans ce rapport ont servi de références pour l’élaboration du Plan cancer 2014-2019, lancé le 4 février dernier, par le président de la République, M. François Hollande. « Les cancers en France » a pour objectif d’informer les lecteurs, d’éclairer les décideurs et de faciliter le suivi de la politique française de lutte contre les cancers. Sa publication annuelle est également une mesure de transparence à l’égard du public, favorisant son accès à une information fiable. Le rapport s’articule autour de sept chapitres qui regroupent les principales thématiques, dont les inégalités de santé, placées plus que jamais au cœur des préoccupations du nouveau Plan cancer. Afin d’en faciliter la lecture et d’apporter un meilleur éclairage, chaque chapitre est introduit par un récapitulatif des principaux faits marquants survenus depuis les précédentes versions du rapport et présente un résumé des données essentielles pour permettre un aperçu rapide du contenu détaillé.

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Identifier et prévenir les risques de second cancer primitif chez l'adulte

Institut nationa du cancer (INCa)

Identifier et prévenir les risques de second cancer primitif chez l'adulte

INCa, 2013-12, coll. Etats des lieux et des connaissances, 112 p.

En France, le nombre de cancers ne cesse d’augmenter mais parallèlement la mortalité par cancer diminue. On soigne et on guérit de nombreux cancers. Ainsi, de plus en plus de personnes qui ont ou ont eu un cancer peuvent se projeter dans l’avenir et doivent être accompagnées pour modifier leurs comportements et ainsi limiter les risques de développer un nouveau cancer. A l’occasion de la publication d’un rapport sur les risques de second cancer « Identifier et prévenir les risques de second cancer primitif chez l’adulte», l’Institut national du cancer (INCa) rappelle l’importance de la prévention, et tout particulièrement de l’arrêt du tabac pour les personnes qui ont ou ont eu un cancer.

Consulter le document sur le site de l'Instut national du cancer (INCa)

Cancer du sein, professions et expositions professionnelles aux solvants organiques

Guénel P, Villeneuve S
Cancer du sein, professions et expositions professionnelles aux solvants organiques. Résultats de deux études épidémiologiques sur les cancers du sein chez l’homme et chez la femme
InVS (Institut de veille sanitaire), 2013, 58 p.
Des causes professionnelles ont été évoquées à propos du cancer du sein. Nous avons étudié le risque du cancer du sein par profession et en fonction des expositions professionnelles aux solvants pétroliers et chlorés dont le rôle a été évoqué. Nous avons utilisé les données de deux études cas-témoins en population, dont l’une porte sur les cancers du sein chez l'homme (104 cas et 1 901 témoins dans 8 pays européens), et l’autre sur les cancers du sein chez la femme (1 230 cas et 1 315 témoins en Côte-d'Or et en Ille-et-Vilaine). Un historique de carrière complet était disponible dans chacune des études. Les expositions aux solvants pétroliers et chlorés ont été évaluées par matrice emplois-expositions réalisée par le Département santé travail (DST) de l’InVS. (Résumé de l’éditeur)
Consulter le document sur le site de l'InVS (Institut de veille sanitaire)

Détection précoce du cancer de la prostate : référentiel de pratiques

Haute Autorité de Santé (HAS). Détection précoce du cancer de la prostate : actualisation du référentiel de l'examen périodique de santé (EPS). Saint-Denis La Plaine : Haute Autorité de Santé (HAS), 2013, 55 p.

"Dans ce Référentiel de pratiques de l’examen périodique de santé des Centres d’Examen de Santé de l’Assurance Maladie sur la détection précoce du cancer de la prostate, la HAS rappelle que la mise en place d’un programme de dépistage du cancer de la prostate par le dosage du PSA sérique total n’est pas recommandée, que ce soit en population générale ou chez les hommes à haut risque.

Des données complémentaires sont apportées sur l’histoire de la maladie, l’épidémiologie, les facteurs de risque, les examens diagnostiques, les traitements, la stratégie de détection précoce en fonction de la situation clinique, la place du médecin de CES dans le dispositif."

Consulter le document sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS)

Fiche repère : Particules fines, dont diesel, et risque de cancer

Institut National du Cancer. Particules fines, dont diesel, et risque de cancer. Boulogne-Billancourt : Institut National du Cancer, 2013, 8 p.

Les connaissances des effets de la pollution particulaire sur la santé ont permis ces dernières années d’orienter les actions et les politiques de réduction de la pollution atmosphérique, notamment en milieu urbain. Malgré des progrès constatés dans la réduction des émissions atmosphériques de plusieurs polluants, les particules représentent un problème environnemental et sanitaire à part entière. En particulier les émissions de particules diesel, substance récemment classée cancérogène pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Cette fiche repère dresse un état des lieux des connaissances sur les caractéristiques des particules atmosphériques, les sources d’émission de particules fines en France et l’exposition de la population française à ces particules, ainsi que l’impact de ces particules sur la santé avec, notamment, le cas des particules diesel vis-à-vis du risque de cancer.

Cette fiche fait aussi le point sur les mesures visant à réduire l’émission de ces particules, notamment aux niveaux national et européen.

Consulter le document sur le site de l'Institut National du Cancer

Recommandations pour le troisième Plan Cancer

Vernant J.-P. Recommandations pour le troisième Plan Cancer : Rapport à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé et à la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Juillet 2013, 165 p.

"Le 3e plan cancer vient à la suite de 2 plans cancer mis en place pour les périodes 2003-2007 et 2009-2013. Il s’agit donc d’une véritable politique de lutte contre le cancer qui a été engagée il y a 10 ans et qui doit se poursuivre avec ce troisième plan dans la continuité des précédents."

Consulter le document Recommandations pour le 3e plan cancer