CREDOC. Baromètre de la perception de l’alimentation. Baromètre N°6. Etude réalisée pour le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Paris : CREDOC, septembre 2011, 51 p
Depuis 6 ans, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation commande chaque année au CREDOC une étude approfondie sur les habitudes alimentaires des Français, leurs perceptions de la qualité alimentaire et de la politique menée en la matière.
44 % des Français considèrent que l’alimentation est avant tout une nécessité, le plaisir arrivant en seconde position (41 %). En revanche, le lien entre alimentation et prévention des problèmes de santé diminue par rapport aux années précédentes (15% contre 22% en 2007).
Pour 53% des Français, la qualité des produits alimentaires s’est améliorée depuis 20 ans. Pour juger de la qualité d’un produit alimentaire, les Français se fient aujourd’hui à son goût (96%), à son apparence (89%) puis à son prix (86% contre 90% en 2009). La durée de conservation du produit est également un critère de choix important (86%), en augmentation par rapport aux années précédentes. Enfin, la connaissance de la provenance du produit permet de se faire une idée de la qualité d’un produit pour 83% des Français.
La transmission maternelle de la cuisine reste une réalité : près de 7 Français sur 10 ont appris à cuisiner, dont un tiers avec leur mère.
S’agissant de l’information sur ce qu’est une bonne alimentation, les Français font avant tout confiance aux professionnels de santé (53%), qui devancent les associations de consommateurs (48%), les diététiciens (45%) et les petits commerces (43%). En termes de confiance dans les institutions, l’ANSES arrive en tête (54%).
Un peu plus de la moitié (51%) des Français considèrent que l’Etat doit avoir une politique de l’alimentation.
Les pouvoirs publics doivent avant tout veiller à la sécurité sanitaire des produits (pour 66% des Français), sachant que 70% des personnes interrogées considèrent que la sécurité sanitaire s’est améliorée en France depuis 20. Ensuite, l’action des pouvoirs publics doit se concentrer sur l’accès de tous, notamment des plus pauvres, à une alimentation de qualité.
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