Association pour la prévention et la prise en charge de l’obésité en pédiatrie (APOP)., Thibault H., Duché P., Meyer M., Pérès G. Activités physiques et obésité de l’enfant. Bases pour une prescription adaptée. Paris : Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, décembre 2010, 80 p.
L’augmentation de la fréquence de surpoids et d’obésité chez l’enfant est devenue une préoccupation importante pour les politiques de santé publique, en France comme en Europe et dans le monde. En France, selon les références utilisées, environ 16 à 18 % des enfants de 7 à 9 ans présentent un surpoids, dont 3 à 4 % sont obèses. Prévenir, dépister, prendre en charge : le triptyque qui constitue l’activité quotidienne du médecin s’applique particulièrement à cette pathologie. L’enfant obèse est souvent un enfant qui souffre dans son corps et dans sa relation aux autres, soumis au regard d’une société qui cultive le culte de la minceur. Pourtant, le médecin, après avoir posé le diagnostic, se trouve démuni. Que faire quand la culture familiale, les habitudes de vie, les contraintes quotidiennes pèsent si lourd ? Que faire quand les incitations à consommer des aliments denses en énergie et à regarder des écrans toujours plus attrayants sont si fortes ? Inactivité physique et sédentarité s’imposent de plus en plus. L’environnement est trop peu incitatif pour permettre à l’enfant de bouger, en toute sécurité et avec plaisir.