Veille nutrition

Prévalences du surpoids et de l'obésité et déterminants de la sédentarité chez les enfants de 7 à 9 ans en France en 2007

Institut de veille sanitaire (InVS)., Salanave B., Péneau S., Rolland-Cachera MF., Hercberg S., Castetbon K. Prévalences du surpoids et de l'obésité et déterminants de la sédentarité chez les enfants de 7 à 9 ans en France en 2007. Saint-Maurice :  Institut de veille sanitaire (InVS), 2011,

Les prévalences du surpoids et de l'obésité chez l'enfant ont augmenté jusqu’au début des années 2000, ce qui était préoccupant compte tenu de leurs conséquences sur la morbidité et la mortalité ultérieures. En France, l’un des objectifs prioritaires du Programme national nutrition santé (PNNS), en place depuis 2001, était de "stopper l’augmentation de la fréquence du surpoids et de l’obésité chez l’enfant". Deux études réalisées en 2000 et 2007 selon un protocole identique ont permis d’évaluer l’évolution des prévalences de surpoids et d'obésité chez les enfants de 7 à 9 ans pendant cette période. Des classes de CE1 et CE2 ont été tirées au sort dans des écoles primaires sélectionnées aléatoirement. Le poids et la taille des élèves ont été mesurés par le personnel médical de l’Éducation nationale et un autoquestionnaire sur les habitudes de vie a été rempli par les parents. Les seuils de l’International Obesity Task Force ont été utilisés pour déterminer le surpoids et l'obésité. En 2007, 18,4 % des 2 525 enfants inclus étaient en surpoids, dont 3,8 % d'obèses. La comparaison des deux études, en limitant les données de 2007 aux académies déjà couvertes en 2000, a permis de montrer une stabilisation de la prévalence du surpoids et de l’obésité sur cette période, chez les enfants de cette classe d’âge. Par ailleurs, des analyses sur la sédentarité réalisées sur les données de 2007 ont permis de montrer que les enfants de mères en surpoids ou obèses passaient plus de temps devant la télévision que les autres. De plus, les caractéristiques sociodémographiques et de mode de vie associées au temps passé devant la télévision, étaient différentes selon le statut pondéral des mères.

Voir le document sur le site de l’InVS

Restauration scolaire : les règles nutritionnelles à respecter

Dans le cadre de la restauration scolaire, les repas servis doivent répondre à certaines règles nutritionnelles (variété et composition des repas proposés, taille des portions, service de l’eau, du pain, du sel et des sauces). C’est ce que fixent un décret et un arrêté publiés au Journal officiel du dimanche 2 octobre 2011.

Les déjeuners et dîners servis comprennent nécessairement un plat principal, une garniture, un produit laitier et, au choix, une entrée et/ou un dessert.

Pour limiter les apports en matières grasses, il convient de ne pas servir (sur la base de 20 repas successifs) :

• plus de 4 entrées constituées de produits gras,
• plus de 4 plats protidiques (viandes, poissons, œufs, abats ou fromages) ou garnitures constitués de produits gras à frire ou préfrits,
• plus de 2 plats protidiques (viandes, poissons, œufs, abats ou fromages) qui contiendraient autant ou plus de matières grasses que de protéines,
• plus de 3 desserts constitués de produits gras.

Pour limiter les apports en sucres simples, il convient de ne pas servir (sur la base de 20 repas successifs) plus de 4 desserts constitués de produits sucrés et contenant moins de 15 % de matières grasses.

L’eau est à disposition sans restriction. Le sel et les sauces (mayonnaise, vinaigrette, ketchup) ne sont pas en libre accès et sont servis en fonction des plats. Le pain doit être disponible en libre accès.

Dans les services de restauration scolaire servant plus de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année, ces dispositions entrent en vigueur dès le 3 octobre 2011. Par contre, dans les services de restauration scolaire servant moins de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année, ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er septembre 2012.

• Décret relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire
• Arrêté relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire

« DIEP ’ PISTAGE »

Le service Prévention santé de la CPAM Rouen Elbeuf Dieppe, le pôle santé de la ville de Dieppe, et le  centre de dépistage du Conseil Général de Seine Maritime, organisent un forum santé « DIEP ’ PISTAGE » qui se déroulera :

le jeudi 20 Octobre 2011 à la salle Paul Eluard à Dieppe de 9h30 à 16h30.

 L’objectif général de ce forum est d’informer et de sensibiliser les professionnels, les étudiants et le grand public sur les pathologies qui peuvent faire l’objet d’un dépistage soit :

• Le diabète
• L’obésité infantile
• Les cancers du sein, colo rectaux, de la peau, de l’utérus
• Les pathologies dentaires
• Les troubles de la vision, les déficits auditifs, les troubles de l’apprentissage
• La tuberculose
• Les infections sexuellement transmissibles et le SIDA

Des professionnels de la prévention et des responsables d’associations seront présents sur leurs stands toute la journée et seront à la disposition du public pour répondre à toutes les questions sur les dépistages.

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Education au goût : lancement d’un réseau national

Faire progresser l'éducation sensorielle en France au cours des prochaines années, tel est l'objectif du réseau national dédié à l'éducation au goût des jeunes qui va se constituer le 10 octobre prochain, sous l'impulsion du ministère de l'agriculture et de l'alimentation*.

Télécharger le dossier de présentation du Reseau d’Education au Gout des Jeunes sur le site agriculture.gouv

En savoir plus sur le site agriculture.gouv

Jardinons à l'école

 
De quelle manière planter une salade avec des enfants? Comment démarrer un jardin scolaire ? Autant de questions auxquelles répond le site www.jardinons-alecole.org. Initié par le Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants (Gnis), ce site aide les enseignants à mettre en place des activités de jardinage avec leur classe. Documentation téléchargeable, forum, poster géant … Beaucoup de conseils techniques et pratiques sur les plantes, fruits et légumes sont répertoriés. En classe, les professeurs-jardiniers pourront prolonger l'activité pratique à travers des leçons de sciences, biologie ou encore d'arts plastiques téléchargeables sur le site.

Prévalences du surpoids et de l’obésité et déterminants de la sédentarité, chez les enfants de 7 à 9 ans en France en 2007

Institut de veille sanitaire (InVS). Prévalences du surpoids et de l’obésité et déterminants de la sédentarité, chez les enfants de 7 à 9 ans en France en 2007. Saint Maurice : Institut de veille sanitaire (InVS), 2011, 34 p.

Les prévalences du surpoids et de l'obésité chez l'enfant ont augmenté jusqu’au début des années 2000, ce qui était préoccupant compte tenu de leurs conséquences sur la morbidité et la mortalité ultérieures. En France, l’un des objectifs prioritaires du Programme national nutrition santé (PNNS), en place depuis 2001, était de "stopper l’augmentation de la fréquence du surpoids et de l’obésité chez l’enfant". Deux études réalisées en 2000 et 2007 selon un protocole identique ont permis d’évaluer l’évolution des prévalences de surpoids et d'obésité chez les enfants de 7 à 9 ans pendant cette période. Des classes de CE1 et CE2 ont été tirées au sort dans des écoles primaires sélectionnées aléatoirement. Le poids et la taille des élèves ont été mesurés par le personnel médical de l’Éducation nationale et un autoquestionnaire sur les habitudes de vie a été rempli par les parents. Les seuils de l’International Obesity Task Force ont été utilisés pour déterminer le surpoids et l'obésité. En 2007, 18,4 % des 2 525 enfants inclus étaient en surpoids, dont 3,8 % d'obèses. La comparaison des deux études, en limitant les données de 2007 aux académies déjà couvertes en 2000, a permis de montrer une stabilisation de la prévalence du surpoids et de l’obésité sur cette période, chez les enfants de cette classe d’âge. Par ailleurs, des analyses sur la sédentarité réalisées sur les données de 2007 ont permis de montrer que les enfants de mères en surpoids ou obèses passaient plus de temps devant la télévision que les autres. De plus, les caractéristiques sociodémographiques et de mode de vie associées au temps passé devant la télévision, étaient différentes selon le statut pondéral des mères.

Voir le document sur le site de l’InVS

Femmes enceintes défavorisées : Favoriser l’accès à une alimentation suffisante

Centre de recherche et d'information nutritionnelles (CERIN). Femmes enceintes défavorisées : Favoriser l’accès à une alimentation suffisante. in : Alimentation, santé & petit budget, n° 53, avril 2011, pp2-4.

Aujourd’hui encore le suivi des grossesses se focalise trop souvent sur le risque médical et pas assez sur le risque social. Or, les conditions de vie et en particulier l’alimentation des femmes enceintes ont des répercussions tant sur la grossesse que sur la santé et le devenir de leur(s) enfant(s).

Voir le document sur le site du CERIN

 

Prévention de l’obésité infantile – résultats de l’étude IDEFICS

Inciter les enfants à pratiquer une activité physique en aménageant autour d’eux suffisamment d’espaces verts, de gymnases et de terrains de jeu, pourrait être un moyen très simple de lutter contre l’obésité infantile. Parallèlement, les parents doivent s’assurer que leurs enfants dorment suffisamment la nuit. Tels sont les derniers résultats du projet IDEFICS (Identification and prevention of Dietary- and lifestyle-induced Health EFfects In Children and infantS), financé par la Commission européenne.

En savoir plus sur le site de The European Food Information Council

A table

En coproduction avec la cinémathèque de la Communauté française, L'association Yakapa (Belgique) réalise  chaque semaine de brèves séquences vidéos (1min30) qui abordent la vie quotidienne par de très brefs témoignages d'enfants. Ces spots sont réalisés en collaboration avec les écoles qui le souhaitent, plus particulièrement, avec les 4ième primaires pour ensuite être diffusés quotidiennement sur Club RTL.

Ici, des enfants parlent du repas à la maison

Ici, des enfants parlent de la gourmandise

"Bien manger, un jeu d'enfant"

"Bien manger, un jeu d'enfant"
Journée de l'enfant et des ses parents – Samedi 26 mars – Bernay

Bien manger, un jeu d'enfant ? C'était le thème de cette édition de la Journée de l'enfant et des ses parents organisée samedi 26 mars 2011 à la maison des associations de Bernay par la ville, son service petite enfance, avec le concours de nombreux institutionnels et associations.

Cette journée a rencontré un vif succès auprès des familles et de leurs enfants qui ont pu rencontrer toutes les associations en rapport avec l'enfance et tous les services sociaux susceptibles de leur être utiles et de répondre à toutes les questions.

Les associations bernayennes de l'enfance avec du personnel spécialisé, des assistantes maternelles, étaient présentes pour accueillir et proposer des jeux de toutes sortes tournant autour du « bien manger ».

Pour les plus jeunes, c'était avant l'occasion parfaite d'apprendre à reconnaître un légume. D'autres ateliers leur faisaient découvrir, de façon ludique, comment utiliser les déchets de ces légumes. Ils ont pu aussi se livrer au jeu de la dégustation pour découvrir les différentes saveurs et pourquoi pas de se prendre pour un chef en faisant de la cuisine. Contes et lectures étaient également au rendez-vous. Des ateliers-spectacles se sont succédés tout au long de la journée pour les enfants, ainsi que des discussions-rencontres sur le thème de la diététique.

Les parents n'étaient pas en reste puisqu'ils ont pu également goûter aux préparations faites par les professionnels comme cette petite glace à l'ail et à la menthe aussi goûteuse qu'originale, et ont pu glaner des conseils pour composer des plats équilibrés pour toute la famille.

A ce titre, il est intéressant de signaler que l'ADMR propose, chaque semaine, des ateliers cuisine dans les maisons de quartier du stade (le 1er et 3ème mardi de chaque mois) et du Bourg Leconte (le 1er et 3ème jeudi de chaque mois).

Source : L'éveil normand – 06/04/2011