Institut de recherche en
santé publique (GIS-IReSP)., Nassif H., Toussaint JF. Se dépenser plus pour
gagner en qualité de vie. in : Questions de santé publique, n°5, juin
2009, 4 p.
Notre mode de vie actuel
privilégie les déplacements motorisés et incite à augmenter le temps passé sans
stimulation physique. Ceci est responsable de l’augmentation de la sédentarité1.
Les recommandations en vigueur préconisent 30 minutes d’activité physique d’intensité
modérée chaque jour, mais 54 % de la population française ne parvient pas à se
maintenir à ce niveau minimum favorable à la santé. La sédentarité est l’un des
facteurs de risque favorisant le développement de très nombreuses maladies
chroniques, et son niveau est tel désormais que les bénéfices sanitaires de la
réactivation physique sont importants dès le premier pas pour toutes ces
pathologies et à tous leurs stades. Le défi auquel sont maintenant confrontés
les pouvoirs publics est de pouvoir rétablir, pour l’ensemble de la population,
un niveau d’activité correspondant à notre bagage génétique et adapté à nos
besoins de santé. Ceci nécessite d’une part de comprendre les déterminants de l’activité
physique, et d’autre part d’en mesurer les répercussions sur l’état de santé
des populations.