ROBITAILLE-FROIDURE Amélie
Sexting : les adolescents victimes (consentantes ?) de la révolution numérique
La revue des droits de l'homme, n° 5, 2014, [en ligne]
La révolution numérique a conduit de nombreux adolescents à pratiquer le sexting. Fusion des termes « sex » et « texting » - ou « textos » en français -, le sexting prend aujourd’hui des proportions considérables. Ce phénomène n’est pas sans poser problème aux pouvoirs publics. Ces derniers ont, dans un premier temps, considéré que le sexting des adolescents n’était qu’un échange d’images dénudées ou érotiques et qu’il constituait, à ce titre, un « flirt high tech ». C’est donc tout naturellement qu’ils ont privilégié les mesures de sensibilisation et de prévention en la matière. Depuis peu, le sexting des adolescents est assimilé à de la pornographie enfantine. En effet, en décembre 2013 l’Académie française a défini le sexting comme de la « textopornographie ». Quelques mois auparavant, une réforme du Code pénal allait dans le même sens, emportant de lourdes conséquences pour les adolescents qui pratiquent le sexting.
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