Malgré les avancées en faveur d'une égalité des droits pour toutes et tous, SOS homophobie constate chaque année une hausse inquiétante des témoignages d'homophobie, biphobie et transphobie (+ 80% en 2013). Elle s'alarme d'une homophobie «décomplexée», qui s'est particulièrement libérée ces derniers temps.
Banalisée, l'homophobie est partout : dans la rue, à l'école, au travail, au sein de l'entourage, dans l'administration, les commerces,... Elle prend de nombreuses formes : blagues, insultes, brimades, discrimination... Elle n'épargne personne.
Les jeunes, les femmes, les personnes âgées et les trans sont dans la ligne de mire de cette violence ordinaire. Pourtant, ils et elles contactent peu le service d'écoute, restant isolé-e-s face à l'homophobie ou la transphobie, pas toujours identifiée comme telle, mais qui ne laisse jamais indemne.
C'est pourquoi SOS homophobie, soutenue par le Ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, lance la campagne « Ne plus se taire face à l'homophobie ordinaire ».
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