Veille addictions

Production et marché du cannabis en Europe

«La part de marché de l'herbe de cannabis augmente en Europe, aux dépens de celle de la résine de cannabis». Telle est l'information qui ressort de la première analyse détaillée de la Production et des marchés du cannabis en Europe, publiée ce jour par l'agence sur les drogues de l'UE (OEDT) pour marquer la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues (¹). Le rapport fait état d'un marché du cannabis en «évolution constante» et présente comment l’Europe, un marché grand consommateur de cannabis, est désormais également un important producteur domestique de cette drogue illégale, la plus populaire sur son territoire. Le rapport documente aussi le large éventail de produits proposés à la vente et démontre comment l’augmentation de la cultivation de l’herbe de cannabis à l’intérieur des frontières de l’Europe est de plus en plus lié à des dommages collatéraux comme une violence et une criminalité accrues.

Voir le communiqué de presse sur le site de l'OFDT

Voir le rapport sur le site de l'OFDT (en anglais)

Rapport mondial sur les drogues 2012 : résumé analytique

Fedotov Y., Nations Unies Office contre la drogue et le crime. Rapport mondial sur les drogues 2012 : résumé analytique. Vienne : Nations Unies Office contre la drogue et le crime, 2012, 10 p.

Le rapport mondial sur les drogues 2012 se compose de deux chapitres :

• Le chapitre I donne un aperçu des tendances récentes et de la situation de la production, du trafic et de la consommation de drogues et des conséquences de cette consommation en termes de traitements et de maladies et de décès liés à la drogue.

• Le chapitre II présente d’un point de vue diachronique les caractéristiques du problème de la drogue, son évolution et les principaux facteurs qui le déterminent. Il débute par un examen des principales caractéristiques du problème actuel, suivi d’une présentation des changements observés au cours des dernières décennies, puis s’achève par une analyse des facteurs qui ont influé sur son évolution et un bref aperçu des tendances futures probables.

Voir le document sur le site de United Nations Office on Drugs and Crime

L’observation du marché illicite de tabac en France

Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)., Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ)., Lalam N., Weinberger D., Lermenier A. L’observation du marché illicite de tabac en France. Saint-Denis : Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), 2012, 47 p.

En 2010, la MILDT a confié à l'Institut national des hautes etudes de la sécurite et de la justice (INHESJ) et a l'OFDT une étude portant sur la faisabilité de la mise en place d'un dispositif expérimental d'observation de la consommation de tabac issu de la contrebande. Les principaux enseignements issus de cette étude sont ici présentés : ils décrivent l'organisation du marché illicite du tabac en France et en estiment son ampleur. Pour ce travail, l'équipe de l'INHESJ s'est employée particulièrement à observer le volet de l'offre illicite de cigarettes, par le biais de : - données statistiques et documentaires : les rapports annuels produits par les autorités internationales, européennes et nationales ont été étudiés ainsi que ceux produits par le monde académique et les organismes privés. - données tirées d'entretiens semi-directifs avec des membres de services centraux, régionaux et locaux des douanes, de la police, de la gendarmerie et de la justice.
En outre, des missions ont été effectuées dans cinq pays européens (Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne et Belgique) afin d'obtenir des éléments de comparaison relatifs aux pratiques d'estimation du marche illicite de tabac. L'OFDT s'est concentré pour sa part sur le volet de la demande. A partir des plus récentes données d'enquêtes en population générale, de ses travaux sur les achats transfrontaliers et du chiffre des ventes dans le réseau buraliste, l'observatoire a réalisé une nouvelle estimation du marché illicite de tabac en France. Cette donnée établie à partir de données publiques ou en provenance des fabricants et des débitants était en effet longtemps restée insuffisante et approximative.

Voir le document sur le site de l’OFDT

La lutte contre le dopage : Un enjeu de santé publique

Académie de médecine., Rieu M., Queneau P. La lutte contre le dopage : Un enjeu de santé publique. Sport et dopage. Paris : Académie de médecine, 2012, 15 p.

En avril 2010, l’Académie de Médecine, devant l’extension du dopage et la gravité de ses conséquences, a décidé de créer un nouveau groupe de travail ciblé sur le dopage.
Celui-ci vient de rendre ses conclusions et recommandations dans un rapport disponible sur le site de l’Académie. L’Académie nationale de médecine exprime les recommandations suivantes :
- Réaffirmer la compétence de l’Etat pour développer une politique volontariste de prévention du dopage
- Mettre en place un observatoire des accidents et complications liés au dopage
- Développer toutes les collaborations possibles pour partager les informations utiles concernant les produits dopants, et les ventes et délivrances
- Agir à l’échelon international pour obtenir qu’un certain nombre de modifications soient introduites dans le Code mondial anti-dopage
- Développer une politique de recherche, notamment épidémiologique (surveillance des nouveaux produits, techniques d’analyse)…
- Mettre en oeuvre une formation approfondie concernant le dopage, ses méthodes et ses risques pour tous les éducateurs y compris ceux de l’Education nationale
- Inclure cette problématique dans la formation initiale et continue des professionnels de santé
- Diffuser des spots d’information

Voir le document sur le site de l’Académie de médecine

Formation «Addictologie, mode d’emploi : Agir avec les personnes en difficultés» 25 septembre, 16 octobre, 27 novembre et 18 décembre 2012 et 22 janvier 2013 au Havre

Le Centre de Soin d’Accompagnement et de Prévention des Addictions (CSAPA) « Nautilia » au Havre organise les  25 septembre, 16 octobre, 27 novembre et 18 décembre 2012 et 22 janvier 2013, une formation « Addictologie, mode d’emploi :  Agir avec les personnes en difficultés» .

Télécharger le bulletin d'inscription

 

Vidéo de la conférence “Comment les industriels du tabac nous manipulent ?” du 31 mai 2012

Vidéo de la conférence “Comment les industriels du tabac nous manipulent ?” du 31 mai 2012 organisée par l' école des hautes études en santé publique (EHESP)

Sommaire :

Présentation de Emmanuelle Béguinot, Directrice du Comité National contre le tabagisme et Karine Gallopel-Morvan, Maître de conférences à l’EHESP sur l’état des lieux de la manipulation des industriels du tabac. Présentation du Professeur Albert Hirsch de la Ligue Nationale contre le cancer sur la campagne de la Ligue « Tueurs Payeurs ». Table ronde sur le sevrage : “Arrêter de fumer c’est possible !”. Interventions de Jacques Le Houezec, Vice-président du Comité National contre le tabagisme, Catherine de Bournonville, Médecin tabacologue au CHU de Rennes , Anne de Prin, Médecin tabacologue à la clinique Saint-Laurent et Xavier Guillery, Médecin tabacologue au Centre Hospitalier Guillaume Régnier.

Voir le vidéo sur le site de l' EHESP

Voir le dossier de presse sur le site de l'EHESP

Guide d’activité « Bien joué ». Sensibilisation et prévention des risques associés aux jeux d’argent auprès d’adolescents (document canadien)

Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Guide d’activité « Bien joué ». Sensibilisation et prévention des risques associés aux jeux d’argent auprès d’adolescents. Montréal : Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, 2012, 125 p.

Edité par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, le guide d’activités « Bien joué ! » s’adresse aux intervenants qui désirent sensibiliser les adolescents aux pièges et aux risques associés aux jeux d’argent. Le guide comporte trois parties complémentaires :  

Partie A : Planifier la démarche
Cette partie fournit au responsable ou à l’animateur des contenus essentiels à la planification et à la préparation des activités de prévention destinées aux jeunes.

Partie B : Activités de sensibilisation
Cette section constitue le coeur du guide. Elle décrit dans le détail neuf activités de sensibilisation des adolescents aux risques liés aux jeux d’argent, en prenant soin d’illustrer tout le matériel dont l’animateur aura besoin.

 Partie C : Cahier d’accompagnement
Cette partie propose des informations qui seront utiles pour enrichir les échanges avec les jeunes participants. Elle contient également de l’information plus avancée sur la problématique des jeux d’argent, ce qui aidera le responsable de l’activité à acquérir des connaissances de base en la matière.

Voir le document sur le site du Portail santé de Montréal

Synthèse du colloque "Drogues, alcool, tabac chez les 11-14 ans : en savoir plus pour mieux prévenir" organisé par la MILDT les 3 et 4 avril 2012

En avril 2012, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie a organisé à Paris un colloque sur le thème : "Drogues, alcool, tabac chez les 11-14 ans : en savoir plus pour mieux prévenir". La MILDT a plus particulièrement choisi de s’intéresser aux préadolescents pour faire le point sur les connaissances scientifiques récentes concernant les risques et dommages associés à l’usage et/ou l’initiation précoce (avant 15 ans) ainsi que sur les actions de prévention qui ont fait leurs preuves tant au niveau national qu’international. Ce colloque avait pour objectif d'apporter des réponses aux questions que se posent généralement les pouvoirs publics, les professionnels du soin et les associations sur l’existence éventuelle d'un phénomène de rajeunissement des entrées en consommation ; sur les facteurs de vulnérabilité et de protection mis en évidence par la science ; sur le contenu des messages de prévention à adresser aux pré adolescents et la meilleure manière d'intervenir précocement auprès d'eux.

Télécharger les documents du colloque sur le site de la MILDT

Évaluation dommages/bénéfices de neuf produits ou comportements addictifs

Bourgain C., Falissard B., Luquiens A et al.   Évaluation dommages/bénéfices de neuf produits ou comportements addictifs. in : Le courrier des addiction,  (14), n° 2, avril-mai-juin 2012 , pp 10-14

 Etude systématique et comparative de plusieurs produits ou comportement addictifs, éva­lués à la fois sous l’angle des dommages et sous celui des bénéfices, considérés de façon individuelle et sociétale. Les auteurs se sont intéressés à 8 produits addictifs de consommation courante : l’alcool, le tabac, le cannabis, la cocaïne, l’héroïne, les amphétamines, l’ecstasy et les autres drogues de synthèse (toutes sauf ecstasy et amphétamines) et un comportement addictif courant, la pratique des jeux d’argent, désigné comme “produit addictif.  Six critères ont ainsi été construits pour couvrir tout le spectre des dommages poten­tiellement générés par la consommation des produits. Trois concernent les dom­mages encourus par l’usager (dommages sanitaires aigus et chroniques, dépendance), les 3 autres par la société : les coûts sanitaires et sociaux, les coûts légaux, les consé­quences sociales des troubles du comportement. De façon parallèle, 6 critères ont été construits pour couvrir le spectre des bénéfices potentiellement associés à la consom­mation des produits : 3 pour les bénéfices individuels (hédoniques, identitaires, auto-thérapeutiques) et 3 pour les sociétaux (économiques, sociaux, culturels).

Voir le document sur le site : http://www.edimark.fr

Santé, travail et addiction

Serre F., Denis C., Fatséas M., Auriacombe M. Santé, travail et addiction. in : Le courrier des addiction,  (14), n° 2, avril-mai-juin 2012 , pp 22-23

Enquête sur les consommations de substances parmi les travailleurs se rendant à la Médecine du Travail en Aquitaine, réalisée en 2009. Résultats : 3,5 % des travailleurs interrogés avaient une consommation problématique de substances illégales au moment de l’étude, mais 10,3 % en incluant l’alcool et 41,5 % le tabac. La majeure partie d’entre eux ne bénéficiaient pas d’une prise en charge pour leur problème.  Les plus touchés par l’usage problématique de substances, illégales comme légales, étaient les hommes âgés de moins de 35 ans. L’usage de substances illégales était également plus fréquent dans les secteurs d’activité du transport, de l’hébergement et de la restauration.  Si la majorité des travailleurs invoquaient des consommations à l’occasion d’événe­ments festifs ou “pour se détendre”, 29 % les motivaient par le besoin de soulager une tension, parmi lesquels 17 % spécifiquement un stress au travail. Enfin, 2,5 % consommaient pour “augmenter leurs performances”.

Voir le document sur le site : http://www.edimark.fr