Au-delà
du phénomène classique de prise de poids au moment de l’incarcération, dû à
l’ennui, le stress, le manque d’activité physique et la sédentarité, les
professionnels de santé de l’UCSA (Unité de Consultation et de Soins
Ambulatoires) ont repéré d’importants besoins d’apports de connaissances sur la
nutrition, et en priorité, auprès des patients
forcis par la prise de neuroleptiques, mais aussi, auprès des jeunes sportifs désireux de prendre de
la masse musculaire à tout prix. Partant de ce double
constat, le projet vise à sensibiliser
ces 2 populations à l’importance d’adopter une certaine hygiène de vie, et notamment,
d’adapter l’alimentation à l’état de santé et aux conditions de vie. A travers
le versant nutrition, les
séances à la fois théoriques et pratiques incluront la spécificité de
chacun des publics : sédentarité, précarité, troubles psychiques, effets
secondaires de traitements, manque de connaissances sur la nutrition, absence
de compétences culinaires, etc.
Voir le fiche de présentation du projet sur le site du Codes 83
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