Veille nutrition

Parce qu’à ses débuts, l’obésité infantile ne se voit pas, il faut la dépister le plus tôt possible

L’obésité et le surpoids concernent respectivement 3,5 % et 4,5 % des enfants, le double par rapport à une dizaine d’année, même si ce chiffre semble se stabiliser. Pour aider les professionnels concernés dans leur pratique de dépistage et en complémentarité avec la recommandation professionnelle de la HAS sur la prise en charge, l’Inpes édite plusieurs documents.

Voir le document sur le site de l'INPES

Etude Junior City : Les enfants aiment les fruits et légumes !

Interfel. Etude Junior City : Les enfants aiment les fruits et légumes !. Paris : Interprofession des fruits et légumes frais, 2012, 18 p.

Résultats de l'étude Junior City, menée pour l'interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) pour mieux connaître les goûts et habitudes alimentaires chez les enfants de 5 à 11 ans.

Voir le document

 

Bien manger, manger bien. Les jeunes et leur alimentation

Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP). Observatoire de la jeunesse., Amsellem-Mainguy Y. Bien manger, manger bien. Les jeunes et leur alimentation. in : Bulletin d’études et de synthèses de l’observatoire de la jeunesse, n° 7, janvier 2012, 4 p.

Les autorités sanitaires multiplient enquêtes et campagnes pour influer sur les conduites alimentaires des Français, et notamment celles des jeunes. Ceux-ci lient d’abord la nutrition aux notions de plaisir et de poids, accordant une grande importance à l’apparence physique pour leur bien-être. Filles et jeunes précaires sont les plus vulnérables aux troubles alimentaires.

Voir le document sur le site de l’INJEP

Surcharge pondérale et obésité. Les indicateurs de l'OCDE

Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Surcharge pondérale et obésité. in : Panorama de la santé 2011 : Les indicateurs de l'OCDE. Paris : OCDE, 2011, pp 54-57.
L’augmentation de la surcharge pondérale et de l’obésité est un problème de santé publique majeur. Il est reconnu que l’obésité prédispose à de nombreux problèmes de santé, dont l’hypertension, le mauvais cholestérol, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les affections respiratoires (l’asthme), les maladies musculo squelettiques (arthrite) et certaines formes de cancer. Le risque de mortalité augmente aussi fortement une fois le seuil du surpoids franchi
Voir le document sur le site de l’OCDE

Épifane - Étude pilote 2010. Épidémiologie en France de l’alimentation et de l’état nutritionnel des enfants pendant leur première année de vie

Institut de veille sanitaire (InVS)., De Launay C., Salanave B., Deschamps V., Castetbon K. Épifane - Étude pilote 2010. Épidémiologie en France de l’alimentation et de l’état nutritionnel des enfants pendant leur première année de vie. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire (InVS), 2012, 16 p.

Dans le cadre de la mise en place d’un système de surveillance de l’alimentation et de l’état nutritionnel des enfants durant leur première année de vie (Épifane), l’Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (Usen), unité mixte de l’Institut de veille sanitaire et de l’Université Paris 13, a réalisé une étude pilote en 2010. Cette étude pilote a été menée auprès d’un échantillon de 190 mères et leurs nouveau-nés, inclus dans 10 maternités en France métropolitaine. Les objectifs de l’étude pilote étaient de décrire l’acceptabilité et la faisabilité de l’étude nationale et de choisir entre deux modes de recueil pour le suivi longitudinal à 1 mois, 4 mois, 8 mois et 12 mois des nouveau-nés. Le taux d’acceptation des mères en maternité a été de 81 %. Le taux d’attrition (perdues de vue et refus au cours du suivi longitudinal) était de 15 % au terme du suivi limité à 8 mois pour l’étude pilote. Celle-ci a ainsi permis de conclure à la faisabilité de l’étude et à son acceptabilité par les mères. Pour le suivi longitudinal, l’étude pilote a conduit à retenir le mode de recueil mixte par téléphone et par questionnaire (Internet ou éventuellement papier) plutôt qu’un recueil exclusivement par téléphone. Elle a de plus permis d’apporter de nombreux enseignements méthodologiques dont il a été tenu compte pour préparer l’étude nationale. Ces enseignements portaient principalement sur les modalités de sollicitation des maternités, la constitution de l’échantillon, la méthode d’inclusion des mères, le contenu des questionnaires et le suivi du travail du prestataire. Ce rapport présente la synthèse de ces différents éléments.

Voir le document sur le site de l’InVS

« Troubles des conduites alimentaires à l’adolescence : Désirs de grossesse, devenir à l’âge adulte. Questions autour de l’Assistance Médicale à la Procréation et de l’accès à la parentalité », le 31 janvier 2012 à Rouen

Le 31 janvier à 18 h au CHU de Rouen :  se tiendra  la soirée « Troubles des conduites alimentaires à l’adolescence : Désirs de grossesse, devenir à l’âge adulte. Questions autour de l’Assistance Médicale à la Procréation et de l’accès à la parentalité » organisée par la Maison de l’Adolescent bi-sites et le GRAFISM en présence du Pr. Maurice CORCOS, pédopsychiatre à l’Institut Mutualiste Montsouris.

Renseignements complémentaires: Mélanie DELHAIE – GRAFISM   Dominique BERTHELOT Groupement Régional d'Actions, de Formations et d'Informations en Santé Mentale 02 32 95 18 25, 06 89 17 00 49     

Règlement de la participation de 5 € sur place uniquement.

 

Etude NUTRINET-SANTE : Etat d’avancement et résultats préliminaires 30 mois après le lancement

Hercberg S. Etude NUTRINET-SANTE : Etat d’avancement et résultats préliminaires 30 mois après le lancement. Suivre les recommandations nutritionnelles améliore-t-il l’équilibre nutritionnel de l’alimentation, en termes de macro et micronutriments (vitamines et minéraux) et le statut nutritionnel ?.  Paris : UREN, novembre 2011, 31 p.

L’étude NutriNet-Santé offre l’opportunité de connaître, de façon précise, les comportements alimentaires de la population française et l’adéquation de ces comportements aux recommandations nutritionnelles du PNNS (évalué au travers d’un score sur 15 points calculé en fonction de la proximité ou de l’éloignement des comportements avec les recommandations).

Voir le document sur le site http://media.etude-nutrinet-sante.fr

Bouger manger : Un guide pour être bien dans son corps et dans son assiette (document belge)

Université catholique de Louvain (UCL).  Bouger manger : Un guide pour être bien dans son corps et dans son assiette. Louvain-la-neuve : Université catholique de Louvain (UCL), 2011, 66 p.

Ce guide a été conçu pour susciter une réflexion et développer la conscience autour de l’équilibre entre l’alimentation et l’activité physique et ce, dans une perspective large de santé.

Voir le document sur le site de l’ Université catholique de Louvain (UCL)

Précarité et impact sur les comportements de santé : consommation de fruits et légumes, et prise en charge du diabète

Bihan H. Précarité et impact sur les  comportements de santé : consommation de fruits et légumes, et prise en charge du diabète. Paris : Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), 2011, 218 p.

La  précarité  est  une  dimension  plus  vaste  que  la  pauvreté  atteignant  presque  15 %  de  la  population  française.  Les  personnes précaires sont plus à risque de développer certaines pathologies, dont des pathologies liées à l’alimentation, le  diabète. Une étude d’intervention randomisée a été réalisée auprès d.une population de personnes précaires sur une durée  de 12 mois. Les volontaires recevaient des conseils diététiques et/ou des chèques afin de favoriser la consommation de  fruits  et  légumes.  D’une  consommation  initiale  d’environ  2,5  portions  par  jour,  avec  30 %  de  consommateurs  non  quotidiens, l’augmentation moyenne est de 0,7 portions de fruits et légumes par jour, identique dans les deux groupes.  Les  chèques  ont  permis  une  diminution  du  pourcentage  de  très  petits  consommateurs.  L’impact  de  la  précarité  a  également été évalué chez des patients diabétiques au cours de trois études transversales, comportant chacune un effectif  d’environ 100 patients. La précarité s’associe à un risque de déséquilibre glycémique et secondairement de rétinopathie,  mais sans lien démontré entre la précarité et le stade d.une rétinopathie diabétique. La 3ème étude suggère un lien entre la  précarité et le risque de néphropathie diabétique, et démontre une moins bonne qualité de vie des patients.   Ces  travaux  soulèvent  les multiples  freins  à  une  alimentation  saine  ou  à  une  prise  en  charge  de  la maladie  pour  des  personnes  précaires  et  orientent  vers  des  perspectives :  cibler  les  populations,  envisager  des  éducations  répétées  et  essayer de faire mieux avec les mêmes moyens. 

Voir le document sur le site http://tel.archives-ouvertes.fr

Baromètre de la perception de l’alimentation 2011

Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC). Baromètre de la perception de l’alimentation 2011. Paris : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC), 2011, 51 p.

Sommaire : Le contexte de l'alimentation en 2010 : conjoncture et dépenses, habitudes alimentaires, l'obésité. Enjeux de l'alimentation et image des acteurs publics et privés : opinion quant aux enjeux, éducation à l'alimentation. La perception de l'alimentation : alimentation santé ou alimentation plaisir ; critères de qualité. Le regard des français sur les risques alimentaires et les crises sanitaires.

Voir le document sur le site du CREDOC