Institut de veille sanitaire (InVS).,Guignon N. Encadré – Surpoids et obésité chez les enfants de 6 ans en France, 2005-2006. in : Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n° 8-9, mars 2011, pp 95.
Le constat d‘inégalités sociales de santé précoces, illustré ici par la surcharge pondérale, plaide pour des actions de prévention précoces et ciblées, complémentaires des campagnes déjà existantes à destination de la population générale.
Tremblay M. L’obésité préoccupation mondiale de santé publique. Analyse des impacts de la mondialisation sur la santé - Rapport 8. Québec, Laboratoire d’étude sur les politiques publiques et la mondialisation (LEPPM)., ENAP, 2011, 22 p.
Trop gras, trop salé, trop sucré, trop grande portion, trop … trop de personnes avec un problème de poids! La tendance à la hausse rapide de l’excès de poids1 soulève des préoccupations à travers la planète. La croissance de l’obésité est un problème reconnu à l’échelle mondiale, dans les pays développés et même dans les pays en développement. Quel rôle joue la mondialisation à l’égard de ce phénomène grandissant et inquiétant, qualifié parfois d’épidémie? L’obésité s’impose de plus en plus à l’ordre du jour des chercheurs, des responsables de la santé publique et des systèmes de santé, des médias et des populations.
Comité régional d’éducation pour la santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRES PACA). Nutrition et activités physique : du local au régional, quoi de neuf ?” [Actes de colloque]. Marseille : Comité régional d’éducation pour la santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRES PACA), 2011, 110 p.
Le Service de la Santé Publique et des Handicapés de la Ville de Marseille et le Comité Régional d’Éducation pour la Santé - Provence Alpes Côte d’Azur ont organisé le mardi 23 novembre 2010 une conférence débat intitulée "Nutrition et activité physique : du local au régional, quoi de neuf ?". Trois études seront présentées à cette occasion, sous le prisme des variations régionales : L'enquête Baromètre Santé Nutrition ; L'étude NutriNet-Santé ; L'étude européenne pilote Euro-Prevob.
Association pour la prévention et la prise en charge de l’obésité en pédiatrie (APOP)., Thibault H., Duché P., Meyer M., Pérès G. Activités physiques et obésité de l’enfant. Bases pour une prescription adaptée. Paris : Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, décembre 2010, 80 p.
L’augmentation de la fréquence de surpoids et d’obésité chez l’enfant est devenue une préoccupation importante pour les politiques de santé publique, en France comme en Europe et dans le monde. En France, selon les références utilisées, environ 16 à 18 % des enfants de 7 à 9 ans présentent un surpoids, dont 3 à 4 % sont obèses. Prévenir, dépister, prendre en charge : le triptyque qui constitue l’activité quotidienne du médecin s’applique particulièrement à cette pathologie. L’enfant obèse est souvent un enfant qui souffre dans son corps et dans sa relation aux autres, soumis au regard d’une société qui cultive le culte de la minceur. Pourtant, le médecin, après avoir posé le diagnostic, se trouve démuni. Que faire quand la culture familiale, les habitudes de vie, les contraintes quotidiennes pèsent si lourd ? Que faire quand les incitations à consommer des aliments denses en énergie et à regarder des écrans toujours plus attrayants sont si fortes ? Inactivité physique et sédentarité s’imposent de plus en plus. L’environnement est trop peu incitatif pour permettre à l’enfant de bouger, en toute sécurité et avec plaisir.
Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC)., Tavoularis G., Mathé T. Le modèle alimentaire français contribue à limiter le risque d’obésité. in : Consommation et modes de vie, n°232, septembre 2010, 4 p.
La prise de poids est souvent mise en relation avec de mauvaises habitudes alimentaires et la faiblesse de l’activité physique. Pourtant, plusieurs enquêtes sur les comportements alimentaires effectuées en France par le CRÉDOC montrent que notre relation à l’alimentation évolue très lentement. Le modèle alimentaire français reste une véritable institution malgré les contraintes liées au monde du travail, à la crise du modèle familial traditionnel et à la simplification des repas constatée depuis de nombreuses années.
Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN)., Flamand M., Toutain C., Villet H., Déchelotte P et al. Enquête de prévalence des troubles nutritionnels dans la population haut-normande consultant en médecine générale. Enquête Normanut II. Rouen : Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN), 2010, 85 p.
La Haute-Normandie est l’une des régions les plus touchées par l’obésité. Avec 16,7% de personnes obèses, elle se plaçait, en 2006, en deuxième position des régions affichant la plus forte prévalence de l’obésité après le Nord-Pas-de-Calais (19,2% de personnes obèses). Ce taux concernait 12,0% des Haut-Normands en 2003. Toutefois, la région enregistre une diminution en 2009 puisqu’elle affiche 15,2% de personnes adultes obèses, et se classe désormais en neuvième position des régions françaises les plus touchées par l’obésité. Cependant cette proportion reste plus élevée que celles enregistrées avant 2006.
Diesnis C., Bellenoux E. EPODE : 5 ans déjà et un pari réussi… Dossier de presse. Paris : Service de presse national EPODE., Protéines, 2010, 24 p.
Le programme EPODE® mis en place aujourd’hui dans 226 communes françaises apporte une réponse concrète en mobilisant durablement l’ensemble des acteurs locaux à l’échelle de la ville et en s’appuyant sur les recommandations du PNNS1. Un modèle de prévention qui porte ses fruits puisqu’une baisse de plus de 9% de la prévalence de l’obésité et du surpoids des enfants a été enregistrée dans les villes pilotes du programme EPODE®. Des résultats plus qu’encourageants car pour la première fois en France une baisse significative de l’obésité infantile est observée.
Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN)., Mazure G., Boudier C., Villet H. Perceptions et connaissances nutritionnelles en Haute-Normandie. Baromètre santé 2008, extension régionale. Rouen : Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN), 2010, 16 p.
De très nombreux déterminants influencent la consommation, les habitudes alimentaires et leur évolution : facteurs physiologiques, sociaux, psychologiques, économiques et environnementaux ainsi que les représentations (concernant certains aliments par exemple), l’information et l’éducation nutritionnelles. L’extension régionale du Baromètre santé nutrition en Haute-Normandie permet d’analyser les opinions, attitudes et connaissances sur la nutrition des habitants de la région et de les comparer à celles des autres Français. Ce chapitre vise à apporter des éléments pour comprendre comment les habitants de la région construisent leurs choix alimentaires.
Institut de veille sanitaire (InVS). Martin J., de Launay C., Chauvin P. Conditions et événements de vie corrélés au surpoids des adultes : une analyse par sexe des données de la cohorte SIRS, agglomération parisienne, 2005. in : Bulletin épidémiologique hebdomadaire, n° 4, février 2010, pp 28-32.
L’objectif de cette étude réalisée à partir de la première vague de la cohorte Santé, inégalités et ruptures sociales (SIRS) est d’estimer l’association entre certains événements de vie, familiaux et biographiques vécus pendant l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte et l’existence d’un surpoids chez l’adulte.
Institut national de promotion et d’éducation pour la santé (INPES)., Escalon H., Bossard C., Beck F. Baromètre santé nutrition 2008 . Saint-Denis : Institut national de promotion et d’éducation pour la santé (INPES), 2009, 424 p.
La promotion d’une alimentation et d’une activité physique favorables à la santé passe par une connaissance précise et un suivi des évolutions des attitudes et des comportements nutritionnels de la population française. Cette troisième vague du Baromètre santé nutrition, réalisée auprès d’un échantillon de 4 714 personnes âgées de 12 à 75 ans, explore en détail le contenu de l’assiette et du verre des Français ; les moments de la journée auxquels ils mangent ; les lieux, la structure et la convivialité de leurs repas ; leurs comportements d’achats ; leurs pratiques d’activité physique. Elle aborde aussi leurs connaissances et leurs perceptions sur l’alimentation et l’activité physique. Ces différentes dimensions ont également été analysées sous l’angle des inégalités sociales de santé, avec un focus sur certaines populations particulièrement fragilisées comme celles se trouvant en situation d’insécurité alimentaire. Sept régions font par ailleurs l’objet d’une analyse interrégionale spécifique.