O'NEILL Sébastien, LANDRIAULT Jean-Pierre
Les interventions de renoncement au tabac chez les jeunes adulte
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 2018-09, 62 p.
Le tabagisme demeure, encore aujourd’hui, une problématique multifacette touchant à l’ensemble des couches de la société. À l’avant-plan de cette problématique figurent les jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans. Au Québec, environ 30 % de ces individus fument, et cela, malgré les diminutions observées au niveau de la population générale. Il ne s’agit pas d’une situation propre au Québec. Dans le reste du Canada, de même qu’aux États-Unis, les autorités socio-sanitaires doivent également composer avec des prévalences élevées chez ce groupe d’âge. Au surplus, les jeunes adultes désirant arrêter ne réussissent pas toujours à mettre un frein à leur consommation. Les rechutes sont fréquentes, et c’est lors de ces premières occurrences que les individus réalisent leur dépendance à la nicotine. Il s’agit d’un fait parfois étonnant, étant donné que beaucoup d’entre eux ne sont pas des fumeurs élevés, se contentant de quelques cigarettes par jour. En d’autres mots, bon nombre de jeunes adultes ne se croient pas dépendants à la nicotine et constituent, à cet égard, une clientèle difficile à rejoindre via les approches de renoncement traditionnelles. Face à cette situation préoccupante, comment peut-on amener les jeunes adultes à utiliser les interventions de renoncement en plus de comprendre les conditions favorables à leur utilisation? Et quels sont les éléments, au sein de ces interventions, les plus susceptibles d’avoir un effet prépondérant sur cette clientèle? Le présent document revient sur ces questions, en plus de s’intéresser aux initiatives québécoises relatives au renoncement chez les jeunes adultes.
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