Faire progresser l'éducation sensorielle en France au cours des prochaines années, tel est l'objectif du réseau national dédié à l'éducation au goût des jeunes qui va se constituer le 10 octobre prochain, sous l'impulsion du ministère de l'agriculture et de l'alimentation*.
Télécharger le dossier de présentation du Reseau d’Education au Gout des Jeunes sur le site agriculture.gouv
CRIPS Ile-de-France. Conduites alimentaires à l'adolescence. In : Lettre d’information, n°96, avril 2011, 4 p.
La question de la nourriture est une question éminemment complexe du fait de l’interaction entre nutrition, habitudes alimentaires, styles de vie et contexte sociétal. Pour un adolescent, cette complexité prend tout son sens. Il est à un âge de construction de soi où les besoins nutritionnels sont importants, un âge où le désir de conformité par rapport aux attentes sociales est extrêmement fort. Ce qui pousse à des restrictions alimentaires. Quel en est le constat ? L’obésité infantile a plus que triplé en 30 ans et une étude a montré qu’un jeune européen sur sept est en surpoids. Face à cela, les pouvoirs publics ne sont pas restés inactifs, avec notamment la création du programme national nutrition santé (PNNS).Mais quel bilan pouvons-nous tirer de leur action ?
Soirée de la Maison De l’Adolescent (MDA) de l’agglomération rouennaise site Espace du Palais et site CHU
Mardi 10 mai 2011
Soirée - Débat 18h30 à 20h30
Amphithéatre « Lecat » - du CHU de Rouen
1 rue de Germont 76 000 Rouen
Conduites alimentaires à l'adolescence. in : Lettre d'information du CRIPS Ile de france, N°96, avril 2011, 4 p
Le numéro 96 de la Lettre d'information du Crips Ile-de-France est en ligne. Il présente les échanges qui se sont tenus lors de la 79e rencontre du Crips, le 18 janvier 2011, autour des comportements alimentaires à l'adolescence
« Gobes-tu ça? » est une campagne de « dénormalisation de la malbouffe » menée par le Réseau du sport étudiant du Québec. Le terme « dénormalisation » est issu des expériences de lutte contre le tabagisme. Ce concept a été récemment appliqué à la consommation d’alcool et à la préoccupation excessive de la minceur chez les jeunes. Il a également inspiré la réflexion et les recommandations de nombreux experts préoccupés par les questions d’obésité et de malbouffe. La dénormalisation vise d’une part, à ébranler et à renverser le statut de « normalité » attribué aux produits, aux pratiques de l’industrie ou aux comportements individuels nuisibles à la santé et d’autre part, à contrer ce qui construit, entretient ou renforce cette norme.
M.I.A.M (Marketing, Industrie, Alimentation et Médias) est un outil destiné aux jeunes pour favoriser la remise en question des conduites alimentaires par la dénonciation des pratiques de l’industrie agro-alimentaire et pour engager une réflexion sur l’image du corps véhiculée par les médias. Cet outil est destiné aux professionnels de l’éducation ou du secteur médico-social. Il vise à permettre aux jeunes : De situer la nutrition dans le contexte sociétal, social et culturel actuel. De prendre conscience des facteurs individuels et environnementaux influençant notre alimentation. M.I.A.M propose des conseils méthodologiques pour vous aider à élaborer et évaluer un projet de promotion de l’équilibre alimentaire en direction des jeunes. Pour mettre en oeuvre votre projet, M.I.A.M fournit un large choix d'animations à sélectionner en fonction du thème, de vos objectifs, et de vos conditions de mise en oeuvre. Des fiches d'information pourront vous aider à mieux maîtriser les thèmes abordés par les différentes animations.
Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN).,Yon A., Villet H et al. Habitudes alimentaires. in : Observatoire régional d’épidémiologie scolaire. La santé des élèves de 3ème en Haute-Normandie Année scolaire 2008-2009, 2010, pp 40-51.
Les examens périodiques de santé scolaire sont réalisés auprès des élèves de grande section de maternelle puis, selon les académies, en classe de CM2, sixième ou cinquième et enfin en classe de troisième. Pour la première année d’exercice de l’Observatoire Régional d’Epidémiologie Scolaire (2006- 2007), les élèves de 5ème avaient fait l’objet d’une enquête approfondie. Pour la deuxième année d’exercice du dispositif ORES, les élèves de 3ème scolarisés en Haute Normandie au cours de l’année scolaire 2008- 2009, soit la même génération d’élèves, ont été enquêtés. Ce chapitre traite des schémas alimentaires (prise de petit-déjeuner, de collation et de goûter) mais aussi le type d’aliments consommés et des troubles du comportement alimentaire
Haute autorité de santé (HAS)., Lavie E. Surpoids et obésité de l’enfant et de l’adolescent. Note de cadrage. Paris : Haute autorité de santé (HAS), 2010, 25 p.
Cette note de cadrage instruit le thème « Obésité de l’enfant et de l’adolescent (actualisation des recommandations de 2003 {2003 4361}) » inscrit au programme 2010 de la HAS (Service des bonnes pratiques professionnelles). Ce thème de recommandations de bonne pratique est demandé dans le cadre du deuxième Programme national nutrition santé (PNNS) 2006-2010.
Consumers International.Testé mais pas approuvé ! Enquête sur la commercialisation des produits de restauration rapide auprès des enfants et des adolescents. Londres : Consumers International, 2009, 6 p.
Les niveaux d’obésité et de surpoids ont atteint des proportions épidémiques. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 1,6 milliard d’adultes étaient en surpoids en 2005 dans le monde mais que ce nombre atteindra 2,3 milliards en 2015. Dans le cadre d’une stratégie visant à lutter contre cette crise de santé publique, Consumers International (CI) appelle les entreprises à mettre fin à la commercialisation des produits alimentaires riches en matières grasses, sucre et sel auprès des enfants et des ados. Cette étude internationale a examiné les repas que McDonald’s, Burger King et KFC, les trois plus grandes chaînes de restauration rapide du monde, promeuvent auprès des enfants et les techniques de commercialisation qu’elles mettent en oeuvre. L’étude constate que même si ces chaînes semblent avoir réalisé des progrès en matière de reformulation de leurs produits afin de réduire les quantités de matières grasses, sucre et sel, ces chaînes continuent de promouvoir, auprès des enfants et des ados, des repas dont la teneur en matières grasses, sucre et sel peut représenter un pourcentage élevé de leurs repères nutritionnels journaliers (RNJ).