Veille nutrition

Surpoids et obésité de l’adulte : prise en charge médicale de premier recours

Haute autorité de santé (HAS)., Lavie E. Surpoids et obésité de l’adulte : prise en charge médicale de premier recours. Paris : Haute autorité de santé (HAS), 2010, 28 p.

Cette note de cadrage instruit le thème « Obésité de l’adulte (actualisation des recommandations de 1998 labellisées par l’Anaes {1998 1992}) » inscrit au programme 2010 de la Haute Autorité de Santé (HAS) (Service des bonnes pratiques professionnelles). Ce thème de recommandations de bonne pratique (RBP) est demandé dans le cadre du deuxième Programme national nutrition santé (PNNS) 2006-2010

Voir le document sur le site de l’HAS

La santé des enfants en grande section de maternelle en 2005-2006

Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES., Guignon N.., Collet M., Gonzalez L.,  de Saint Pol T., Guthmann JP., Fonteneau L. La santé des enfants en grande section de maternelle en 2005-2006. in : Etudes et résultats, n° 737, septembre 2010, 8 p.

L’enquête du cycle triennal menée auprès des enfants en dernière année de maternelle lors de l’année scolaire 2005-2006 recueille des informations sur l’état de santé et le recours aux soins ou à la prévention des enfants âgés de cinq à six ans. La prévalence du surpoids et de l’obésité est moins élevée chez les enfants dont le père est cadre par rapport aux enfants d’ouvriers, reflétant des différences d’habitudes de vie (alimentation, sédentarité) déjà marquées à cet âge. Le surpoids (y compris obésité) a reculé, passant de 14,4% (dont 3,4% d’obésité) en 1999-2000 à 12,1% (dont 3,1% d’obésité) en 2005-2006. Cette baisse a été moins forte pour les enfants scolarisés en ZEP que pour les autres, ce qui a conduit à un creusement des inégalités sociales. Les disparités sont aussi géographiques, avec des prévalences de surpoids nettement plus élevées dans les régions proches de la Méditerranée ainsi que dans celles les plus au nord et à l’est de la France. Des inégalités sociales apparaissent aussi dès l’âge de six ans en matière de santé bucco-dentaire et de repérage précoce des troubles sensoriels.

Voir le document sur le site du Ministère de la santé et des sports

Voir le blog sur les inégalités sociales de santé

Le modèle alimentaire français contribue à limiter le risque d’obésité

Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC).,  Tavoularis G., Mathé T. Le modèle alimentaire français contribue à limiter le risque d’obésité. in : Consommation et modes de vie, n° 232, septembre 2010, 4 p.

La prise de poids est souvent mise en relation avec de mauvaises habitudes alimentaires et la faiblesse de l’activité physique. Pourtant, plusieurs enquêtes sur les comportements alimentaires effectuées en France par le CRÉDOC montrent que notre relation à l’alimentation évolue très lentement. Le modèle alimentaire français reste une véritable institution malgré les contraintes liées au monde du travail, à la crise du modèle familial traditionnel et à la simplification des repas constatée depuis de nombreuses années. Ce modèle (repas structurés pris à des heures régulières et comportant plusieurs plats) s’oppose notamment au modèle en cours aux États- Unis, un pays où l’alimentation hors repas est privilégiée et où la proportion de personnes obèses est nettement plus élevée : elle atteint 26,9 % de la population adulte contre 14,5 % en France. Donner davantage d’importance au modèle alimentaire et à la tradition culinaire ne serait-il pas un moyen de se préserver de l’obésité ? Les comparaisons réalisées par le CRÉDOC entre les consommateurs français, européens et américains permettent de le penser.

Voir le document sur le site du CREDOC

L’obésité a des causes sociales et culturelles multiples

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES)., Dangaix D., Poulain JP. L’obésité a des causes sociales et culturelles multiples. in : La santé de l’homme, n° 408, juillet-août 2010, pp 41-42.

Socio-anthropologue de l’alimentation, Jean-Pierre Poulain souligne dans son dernier ouvrage qu’il est important de mieux étudier les représentations de l’obésité afin de pou­voir les « déconstruire ». C’est ce développement de la connaissance qui doit permettre de modifier le regard que la société porte sur l’obésité et les pratiques des professionnels. L’objectif est de mieux accompagner les personnes en surpoids. Pour cela, l’apport des sciences sociales est primordial et il est illusoire de croire que l’obésité peut être prise en charge sur un plan strictement médical.

Voir le document sur le site de l’INPES

L’état de santé de la population. Suivi des objectifs annexés à la loi de santé publique - Rapport 2009-2010

Ministère de la santé et des sports., Danet S., Haury B., Badeyan G et al. L’état de santé de la population. Suivi des objectifs annexés à la loi de santé publique - Rapport 2009-2010. Paris : Ministère de la santé et des sports, 2010, 309 p.

Cet ouvrage fournit en 2010 une vision d’ensemble de l’état de santé de la population en France. Il constitue le quatrième rapport de suivi des objectifs associés à la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004, après une première édition en 2006. Il a permis de documenter le Haut conseil de la santé publique (HCSP), installé depuis mars 2007, pour préparer l’évaluation de la loi de santé publique du 9 août 2004. Le rapport d’évaluation du HCSP a été rendu public le 17 mars 2010.

Voir le document sur le site du Ministère de la santé et des sports
Voir les objectifs "nutrition et activité physique"

"Mieux produire pour mieux manger"... dans les collèges de l'Eure

L'agriculture est en crise et l'obésité progresse chez les enfants et adolescents… A priori rien à voir entre ces deux constats. Et pourtant ils sont à l'origine d'un projet novateur que le Département de l'Eure veut mettre en œuvre à partir de la rentrée scolaire 2011 dans les collèges. Il s'agit de soutenir l'agriculture euroise en développant une restauration de qualité dans les collèges.

Le projet du Département comporte deux volets :

- Atteindre en 2012, l'incorporation de 20 % de produits "bio" et 80 % de produits locaux de qualité dans les repas quotidiens des collégiens eurois
- Développer des actions de sensibilisation et d’animation pédagogique dans tous les collèges : exemple : le repas de Noël.

Plus d'information sur le site du l'Eure en ligne

Les comportements alimentaires. Quels en sont les déterminants ? Quelles actions, pour quels effets ?.

Institut national de la recherche agronomique (INRA)., Etiévant P., Bellisle F., Dallongeville J et al. Les comportements alimentaires. Quels en sont les déterminants ? Quelles actions, pour quels effets ?. Paris : Institut national de la recherche agronomique (INRA), 2010 ,

Ce document présente, dans une première partie, les grands changements des pratiques alimentaires ainsi que les associations et l’évolution croisée entre alimentation et santé. La deuxième partie fait état des déterminants des comportements alimentaires. Leurs impacts sont abordés en termes de régulations et/ou dérégulations de ces comportements. La troisième partie analyse les interventions publiques ou privées qui visent à encourager des comportements alimentaires qui suivent les recommandations nutritionnelles. Les conclusions mettent en exergue les principales réflexions des experts issues de la confrontation entre analyses des bibliographies disciplinaires.

Voir le document sur le site de l’INRA

Enquête de prévalence des troubles nutritionnels dans la population haut-normande consultant en médecine générale

Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN)., Flamand M., Toutain C., Villet H., Déchelotte P et al. Enquête de prévalence des troubles nutritionnels dans la population haut-normande consultant en médecine générale. Enquête Normanut II. Rouen : Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN), 2010, 85 p.

La Haute-Normandie est l’une des régions les plus touchées par l’obésité. Avec 16,7% de personnes obèses, elle se plaçait, en 2006, en deuxième position des régions affichant la plus forte prévalence de l’obésité après le Nord-Pas-de-Calais (19,2% de personnes obèses). Ce taux concernait 12,0% des Haut-Normands en 2003. Toutefois, la région enregistre une diminution en 2009 puisqu’elle affiche 15,2% de personnes adultes obèses, et se classe désormais en neuvième position des régions françaises les plus touchées par l’obésité. Cependant cette proportion reste plus élevée que celles enregistrées avant 2006.

Voir le document sur le site de l’ORSHN

Perception des conséquences de l’obésité par les Français

TNS Sofres., Duhautois S., Simon F. Perception des conséquences de l’obésité par les Français. Montrouge : TNS Sofres, 2010, 9 p.

Interrogés sur les conséquences de l’obésité, 95% des Français sont capables de citer au moins un élément, ce qui montre à quel point ce sujet fait partie de leur quotidien.

Voir le document sur le site de TNS Sofres

Testé mais pas approuvé ! Enquête sur la commercialisation des produits de restauration rapide auprès des enfants et des adolescents

Consumers International.Testé mais pas approuvé ! Enquête sur la commercialisation des produits de restauration rapide auprès des enfants et des adolescents. Londres : Consumers International, 2009, 6 p.

Les niveaux d’obésité et de surpoids ont atteint des proportions épidémiques. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 1,6 milliard d’adultes étaient en surpoids en 2005 dans le monde mais que ce nombre atteindra 2,3 milliards en 2015. Dans le cadre d’une stratégie visant à lutter contre cette crise de santé publique, Consumers International (CI) appelle les entreprises à mettre fin à la commercialisation des produits alimentaires riches en matières grasses, sucre et sel auprès des enfants et des ados. Cette étude internationale a examiné les repas que McDonald’s, Burger King et KFC, les trois plus grandes chaînes de restauration rapide du monde, promeuvent auprès des enfants et les techniques de commercialisation qu’elles mettent en oeuvre. L’étude constate que même si ces chaînes semblent avoir réalisé des progrès en matière de reformulation de leurs produits afin de réduire les quantités de matières grasses, sucre et sel, ces chaînes continuent de promouvoir, auprès des enfants et des ados, des repas dont la teneur en matières grasses, sucre et sel peut représenter un pourcentage élevé de leurs repères nutritionnels journaliers (RNJ).

Voir le document sur le site www.lepointsurlatable.fr

Voir la version intégrale de l’étude, Fried and tested: An examination of the marketing of fast food to children (en anglais)