Veille nutrition

Rapport final : pertes et gaspillages alimentaires. Marges de manoeuvre et verrous au stade de la remise directe au consommateur (distribution et restauration) et en restauration collective

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire. Rapport final : pertes et gaspillages alimentaires. Marges de manoeuvre et verrous au stade de la remise directe au consommateur (distribution et restauration) et en restauration collective. Paris : MAAPRAT, novembre 2011, 35 p.

La Direction générale de l’alimentation du ministère de l’agriculture a menée une étude sur les pertes et gapillages alimentaires. En effet, chaque Français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an à la poubelle : 7 kg d’aliments encore emballés et 13 kg de restes de repas, de fruits et légumes abîmés et non consommés… On estime qu’à l’échelle de la planète, un tiers des aliments produits pour la consommation humaine est perdu ou gaspillé.

Voir le Rapport final sur le site du Ministère

Voir les annexes sur le site du Ministère

Réduison le gaspillage alimentaire sur le site du Ministère

Prix + de vie 2011 : un concours pour valoriser les ateliers cuisines proposés dans les établissements gériatriques pendant l'opération + de vie

Comme chaque année, le Prix + de Vie récompense les équipes hospitalières qui se sont particulièrement mobilisées durant le mois d’octobre en organisant des animations avec les résidents. La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a décidé cette année, pour les 15 ans de l’opération + de Vie, d’investir les cuisines des établissements gériatriques pour célébrer la gourmandise à tous les âges de la vie !

Ces ateliers cuisine permettent au personnel soignant et aux personnes âgées de se réunir et de partager des moments conviviaux. Ce sont des souvenirs d’enfance qui resurgissent, des gestes que l’on avait perdu l’habitude de faire qui reviennent petit à petit, un savoir-faire autour d’une préparation que l’on transmet à des enfants dans le cadre d’échanges intergénérationnels.

En savoir plus sur le site d'AgeVillage

Qualité des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire

Le décret et l’arrêté portant sur la qualité des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire ont été publiés au journal officiel le 30 septembre 2011.

Ce décret prévoit les exigences que doivent respecter les gestionnaires des services de restauration concernant la qualité nutritionnelle des produits qu’ils proposent.

Ce décret entre en vigueur le lendemain de sa publication pour les services de restauration servant plus de 80 couverts, à compter du 1er septembre 2012 pour les services de restauration scolaire servant moins de 80 couverts.

Télécharger le décret sur le site de la DRAAF de Haute-Normandie

Télécharger l'arrêté sur le site de la DRAAF de Haute-Normandie

Restauration scolaire : les règles nutritionnelles à respecter

Dans le cadre de la restauration scolaire, les repas servis doivent répondre à certaines règles nutritionnelles (variété et composition des repas proposés, taille des portions, service de l’eau, du pain, du sel et des sauces). C’est ce que fixent un décret et un arrêté publiés au Journal officiel du dimanche 2 octobre 2011.

Les déjeuners et dîners servis comprennent nécessairement un plat principal, une garniture, un produit laitier et, au choix, une entrée et/ou un dessert.

Pour limiter les apports en matières grasses, il convient de ne pas servir (sur la base de 20 repas successifs) :

• plus de 4 entrées constituées de produits gras,
• plus de 4 plats protidiques (viandes, poissons, œufs, abats ou fromages) ou garnitures constitués de produits gras à frire ou préfrits,
• plus de 2 plats protidiques (viandes, poissons, œufs, abats ou fromages) qui contiendraient autant ou plus de matières grasses que de protéines,
• plus de 3 desserts constitués de produits gras.

Pour limiter les apports en sucres simples, il convient de ne pas servir (sur la base de 20 repas successifs) plus de 4 desserts constitués de produits sucrés et contenant moins de 15 % de matières grasses.

L’eau est à disposition sans restriction. Le sel et les sauces (mayonnaise, vinaigrette, ketchup) ne sont pas en libre accès et sont servis en fonction des plats. Le pain doit être disponible en libre accès.

Dans les services de restauration scolaire servant plus de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année, ces dispositions entrent en vigueur dès le 3 octobre 2011. Par contre, dans les services de restauration scolaire servant moins de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année, ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er septembre 2012.

• Décret relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire
• Arrêté relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire

Les repas dans les établissements de santé et médico-sociaux

Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP). Les repas dans les établissements de santé et médico-sociaux : les textures modifiées, mode d’emploi. Retours d’expérience. Paris : Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP), 2011, 111 p.

Les établissements de santé et médico-sociaux accueillent une population hétérogène présentant de multiples pathologies. Une partie plus ou moins importante de cette population requiert des textures adaptées à leurs capacités d’alimentation. Il convient de lui proposer une alimentation en phase avec ses besoins tout en alliant la notion de « plaisir ». Ce document présente divers retours d’expériences issus de professionnels. Destiné aux soignants comme aux cuisiniers des établissements, il a pour objectifs de : présenter les différentes pathologies ou accidents de la vie qui nécessitent de modifier les textures alimentaires des patients ; décrire les différentes textures qui peuvent être mises à leur disposition ; identifier les impacts liés à la mise en place de textures modifiées (amélioration de l’état nutritionnel, coût de la restauration, processus de production, de distribution) ; présenter des recettes mises au point par des établissements.

Voir le document sur le site de l’ANAP

Voir aussi le livret de recettes

"Mieux produire pour mieux manger"... dans les collèges de l'Eure

L'agriculture est en crise et l'obésité progresse chez les enfants et adolescents… A priori rien à voir entre ces deux constats. Et pourtant ils sont à l'origine d'un projet novateur que le Département de l'Eure veut mettre en œuvre à partir de la rentrée scolaire 2011 dans les collèges. Il s'agit de soutenir l'agriculture euroise en développant une restauration de qualité dans les collèges.

Le projet du Département comporte deux volets :

- Atteindre en 2012, l'incorporation de 20 % de produits "bio" et 80 % de produits locaux de qualité dans les repas quotidiens des collégiens eurois
- Développer des actions de sensibilisation et d’animation pédagogique dans tous les collèges : exemple : le repas de Noël.

Plus d'information sur le site du l'Eure en ligne

Cantines scolaires : enquête auprès des élèves

Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV). Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche., Le point sur la table. Cantines scolaires : enquête auprès des élèves. Dossier de presse.  Paris : Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV), 2009, 11 p.

La CLCV publie une enquête menée avec le soutien de la Direction Générale de l’Alimentation. 1400 élèves et de 255 parents ont été interrogés afin de cerner leurs avis et leurs attentes. La qualité gustative, le bruit dans le restaurant scolaire et le temps consacré aux repas sont quelques uns des principaux aspects à améliorer.

Voir le document sur le site : www.lepointsurlatable.fr

Voir les résultats de l’enquête sur le site www.lepointsurlatable.fr

Harmoniser les études en nutrition : Un guide de bonnes pratiques pour les études régionales et locales

Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (FNORS), Ministère de la santé et des sports. Harmoniser les études en nutrition : Un guide de bonnes pratiques pour les études régionales et locales. Paris : Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (FNORS), Ministère de la santé et des sports, juillet 2009, 79 p.

Ce guide est destiné aux organismes réalisant des études dans le champ de la nutrition, aux responsables régionaux de la santé publique et, de façon plus large, aux membres des conférences régionales de santé, aux acteurs de santé impliqués dans le domaine de la nutrition et aux élus des collectivités territoriales. Après un rappel de quelques bases indispensables à la réalisation d’études et d’enquêtes, ce guide propose, sous la forme d’un ensemble de fiches thématiques, des méthodes et des références pour la réalisation d’études en lien avec le PNNS.  Des annexes viennent compléter ce guide et faciliter son utilisation : bilan des études régionales et locales menées récemment dans le domaine de la nutrition, enquêtes nationales, liste de sites de référence auxquels se reporter et d’organismes pouvant être consultés, glossaire, références bibliographiques.

Voir le document sur le site du Ministère de la santé et des sports

Saint-Etienne-du-Rouvray : Action nutrition santé. Résultats descriptifs Phase « avant » au CP

Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN)., Flamand M. Saint-Etienne-du-Rouvray : Action nutrition santé. Résultats descriptifs Phase « avant » au CP. Rouen : Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORSHN), 2009, 73 p.

La Haute-Normandie est l’une des régions les plus touchées par l’obésité. Avec 16,1% de personnes obèses, elle se plaçait, en 2006, en deuxième position des régions affichant la plus forte prévalence de l’obésité après le Nord-Pas-de-Calais (18,1% de personnes obèses). Ce taux concernait 12% des haut-normands en 2003. En réponse à ces constats, différentes actions ont été mises en place dans la région. Par exemple, en 2001 et dans le cadre du PNNS 1, le Comité régional d’éducation pour la santé (CRES) a regroupé différents partenaires (CPAM, Inspections académiques, villes de Saint-Etienne-du-Rouvray et d’Evreux, Mutualité de Haute-Normandie, DRASS…) afin de mettre en place des actions de sensibilisation sur l’alimentation et l’activité physique auprès des élèves de CE1 (puis de CE2) scolarisés dans les deux communes partenaires. L’évaluation de ces actions a été réalisée par l’Observatoire régional de la santé. Les résultats se sont montrés très encourageants même si les conclusions indiquaient une nécessité de renforcer la mobilisation des parents.

Voir le document sur le site de l’ ORSHN

Lancement du plan d’action "pour une politique de l’offre alimentaire sûre, diversifiée et durable"

Un nouveau plan d’action "pour une politique de l’offre alimentaire sûre, diversifiée et durable" a été présenté par le ministère de l’agriculture et de la pêche le 25 septembre. Il sera associé à la création, dans les prochains jours, d’un "observatoire de la qualité alimentaire" (Oqali).

Voir le document sur le site du Premier ministre

Voir le dossier de presse sur le site du ministère de l’agriculture et de la pêche